FYI.

This story is over 5 years old.

Culture

Un cadavre sous le tapis

Antonio Santin peint d'incroyables tableaux hyperréalistes un brin morbides.
Toutes les images sont publiées avec l'aimable autorisation d'Antonio Santin.

Il se passe beaucoup de choses dans les créations d'Antonio Santin. Tout d'abord, il faut quelque temps pour comprendre qu'il s'agit de peintures. Comme quoi, parfois, l'hyperréalisme à du bon. Puis, une fois avoir étudier la myriade de détails et motifs, reste à comprendre ce qu'il se trame sous le tapis. Est-ce bien les contours d'un cadavre qu'on discerne sous la carpette ? Parce que non, la toile n'est pas en volume mais parfaitement plate. Un autre trompe—l'œil pour jouer avec vos mirettes.

Publicité

L'artiste madrilène aujourd'hui implanté à New York nous explique « C'est au spectateur de se faire son idée sur ce qui est caché. En fonction de la position du corps, cela peut être  morbide, choquant ou même sensuel. » Avant de ne faire plus que des tapis, Santin faisait des natures mortes hyperréalistes. « Je m'ennuyais. J'étais coincé dans un cercle d'objets quelconques. J'y incorporais parfois des humains pour qu'il y ait une histoire mais je voulais les cacher. C'est donc ce que j'ai fait. C'est de la peinture figurative sans figure. » On vous laisse percer les mystères des tapis ci-dessous :

"dystopian blues" 

"salt is the new glitter" 

"flushing meats" 

"in medias res" 

Tous les travaux d'Antonio Santin sont sur son site et sur son compte Instagram.