Just look at that polo neck! // EPA Images/Etienne Laurent
Dans ce troisième volet de notre guide de l'Euro 2016, on retrouve l'Allemagne ainsi que d'autres équipes. Ces autres équipes ne sont pas aussi fortes que l'Allemagne mais on s'est quand même intéressé à elles. On fait notre boulot, quoi.Comment sont-ils arrivés là ? De manière pas très rassurante, ce qui n'est pourtant pas dans les habitudes de l'Allemagne. Après avoir perdu contre la Pologne et un nul face à l'Irlande dans leurs premiers matches du groupe D des qualifications, l'Allemagne a réussi à se galvaniser et finir finalement premier. Néanmoins, ils ont perdu à Dublin vers la fin de leur campagne et n'ont pas été rassurant dans le jeu non plus tout du long.Les stars : Leur équipe est faite à peu près essentiellement de stars internationales. Leurs plus grands noms sont évidemment Manuel Neuer, Mesut Özil, Thomas Müller et Mario Götze, leur onze de départ ressemblant à une dream team du Bayern Munich.Le sélectionneur : Joachim Löw, le suave et brillant beau-père qu'on rêverait tous d'avoir. Il ne va nulle part sans un pull en cachemire noué autour des épaules, il doit probablement conduire une Maserati et être excellent en cunnilingus, et en plus il a gagné rien de moins qu'une Coupe du monde.Ce qu'on peut en attendre : Même si la France est favorite pour remporter cet Euro, l'Allemagne n'est pas loin derrière. Malgré leur campagne de qualification pas rassurante, ce serait un choc si la Mannschaft n'atteignait pas au moins les demi-finales.Comment sont-ils arrivés là ? En surprenant tout le monde en arrivant en tête du groupe F, et en décrochant ainsi une place pour le premier Euro de leur histoire. Avant cela, ils ne s'étaient plus qualifiés pour une compétition internationale majeure depuis le Mondial 1986.Les stars : L'ancien gardien de Manchester United Roy Carroll est dans les cages avec Jonny Evans (ex-MU) et Paddy McNair (actuel MU) au cœur de la défense. Devant, l'attaquant de Norwich Kyle Lafferty a pour boulot de marquer quelques buts, comme le prolifique buteur de Wigan Will Grigg.Le sélectionneur : Michael O'Neill, à ne pas confondre avec l'entraîneur de l'Irlande Martin O'Neill. Malgré des résultats pas fameux après ses premiers matches à la tête de l'équipe, il faut lui accorder le crédit d'avoir réussi à amener l'Irlande du Nord jusque-là.Ce qu'on peut en attendre : Ce serait très très surprenant s'ils finissaient à une autre place que derniers de leur groupe. En même temps, c'était déjà une très grande surprise qu'ils finissent à la première place en qualifs.Comment sont-ils arrivés là ? En finissant deuxième de leur groupe D de qualification, un point derrière l'Allemagne. Ils ont battus leurs illustres voisins 2-0 à Varsovie, mais ont perdu 3-1 au match retour à Francfort.Les stars : Les espoirs de la Pologne dans cet Euro reposent surtout sur les épaules de Robert Lewandowski, un homme qui a marqué 42 buts pour le Bayern Munich cette saison. Ils ont trois gardiens passés par la Premier League dans leur sélection également avec Artur Boruc, Lukasz Fabianski et Wojciech Szczesny, mais ils sont tous un peu nazes malheureusement.Le sélectionneur : Adam Nawałka, un homme de 58 ans au look pas très rigolo, qui ressemble à un universitaire qui n'aurait pas très bien vécu la mort du postmodernisme. Cela fait trois ans qu'il est à la tête de la Pologne, avec de plutôt bons résultats.Ce qu'on peut en attendre : La Pologne va batailler avec l'Ukraine pour la deuxième place du groupe. Difficile de choisir un favori, et leur face-à-face au stade Vélodrome devrait probablement décider de leur sort.Comment sont-ils arrivés là ? : En finissant troisième du groupe C des qualifications derrière l'Espagne et la Slovaquie, avant de gagner leur barrage face à la Slovénie.Les stars : L'ailier Yevhen Konoplyanka a signé à Séville à l'été 2015 alors que l'attaquant du Dynamo Kiev Andriy Yarmolenko pourrait rejoindre la Premier League cet été.Le sélectionneur : Mykhaylo Fomenko, un sexagénaire dont le CV ressemble à une compilation des équipes les moins sexy de l'Europa League. Il a ainsi été l'entraîneur de Frunzenets Sumy, Desna Chernihiv, Kryvbas Kryvyi Rih et du Metalist Kharkiv, entre autres. Il a aussi été le coach du Dynamo Kiev, remportant le championnat ukrainien. Mais c'était en 1993.Ce qu'on peut en attendre : Voir Pologne.
ALLEMAGNE
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IRLANDE DU NORD
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