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Culture

La crue réalité des agressions sexuelles

Yana Mazurkevich, une jeune photographe américaine, a mis en scène des viols en réponse à l’affaire de Brock Turner, un étudiant et athlète de Standford condamné pour viol.
Images courtesy the artist

Attention, cet article contient des images qui peuvent choquer.

Après la sortie de prison anticipée de Brock Turner, un étudiant de Standford condamné pour viol, la jeune photographe américaine d’origine biélorusse Yana Mazurkevicha publié une série de photo mettant en scène des agressions sexuelles. Très réalistes, ces images ont été réalisées en collaboration avec Current Solutions, une plateforme virtuelle pour les victimes d’inégalités, de violences ou d’agressions sexuelles. Chaque scène est basée sur des témoignages réels, livrés anonymement sur le site de Current Solutions, et est accompagnée d’une citation des victimes.

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Il est important de souligner que les personnes sur les photos ne sont pas les véritables victimes mais des modèles volontaires, et les citations ne correspondent pas forcément à la scène illustrée. La série — sobrement intitulée It Happens — espère faire prendre conscience de ces très nombreuses — et souvent tues — agressions sexuelles. « Ces choses-là arrivent tous les jours, à absolument n’importe qui et c’est un problème que le monde néglige. Ça se passe », dit Mazurkevich à The Creators Project. Ses images, saluées pour leur ton direct et franc, ont été partagées plus de 60 000 fois sur Facebook.

La photographe de 20 ans, étudiante à l’Ithaca College de New York, a travaillé avec un grand réalisme car « les agressions sexuelles ne sont pas censées être confortables ou faciles à évoquer ». Ce sont des images crues exprès, car ce sont des [expériences] réelles. » L’une des images les plus marquantes [voir ci-dessus] est une reconstitution du viol de Brock Turner — qui a laissé sa victime inconsciente près d’une poubelle sur le campus — avec un extrait de la lettre que la jeune femme avait lu à son agresseur au tribunal.

Pour retrouver le travail de Yana Muazurkevich, cliquez ici.