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Spécial fait divers : un Écossais a fait l’amour à un chariot à boissons dans un train

Vivre un amour interdit avec un objet inanimé.

Des boissons dans un train. Image via. Vignette via.

Je me souviens d’une brève que j’ai lue il y a quelques années sur une femme amoureuse d’une montagne russe. « Objectum sexualité », c’est comme ça qu’elle appelait son inclination, et elle se tapait régulièrement des centaines de kilomètres de route pour se lover dans les barres de sécurité de son amant virevoltant. Je me rappelle, l’histoire m’avait marqué – je trouvais ça plutôt chou, un conte moderne sur un amour interdit.

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Malheureusement, un type s’est récemment attaché à salir ces badinages innocents entre humains et objets inanimés : il a pris plus de drogues que son cerveau ne pouvait en supporter et a fait l’amour à un chariot à boissons dans un train écossais.

STV News a rapporté qu’après avoir pris une drogue « légale » non identifiée, Andrew Davidson, 25 ans, est monté dans un train à Dundee, en direction de Perth. Visiblement défoncé, il a essayé de draguer lourdement la dame qui servait les boissons en lui demandant plusieurs fois l’autorisation de l’embrasser. Inflexible, elle a repoussé ses avances avec une douceur et une élégance, ont rapporté les témoins, équivalente à celle d’une débutante refusant une valse à un gentleman qui aurait abusé du champagne. Mais, en prétendant assidu, Andrew n’a pas assimilé ce refus.

Et si elle continuait à se refuser à lui, il allait s’assurer de parvenir à ses fins avec quelqu’un d’autre. Même si ce « quelqu’un d’autre » était un chariot à roulettes de plusieurs étages contenant des canettes de Heineken et des cacahuètes en sachet.

Si l’on n’a pas déterminé précisément quelles pilules « légales » le fringant jeune homme avait bien pu absorber, il se pourrait qu’il s’agisse de Cialis puisqu’il a vite commencé à « se frotter » contre le métal froid du chariot, avec un désir qui semblait insatiable, tout en criant : « Je veux t’embrasser. » D’une façon logique, cela a causé un certain stress parmi les femmes et les enfants présents dans son wagon, dans l’obligation d’assister à ce humping fortuit de chariot à rafraîchissements.

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En faisant abstraction des drogues et de l’alcool, se pourrait-il que le comportement d’Andrew ait d’autres explications ? Oui ! Son avocat, un homme qui a passé plusieurs années à la fac de droit, qui a eu affaire à une myriade de clients plus ou moins lunatiques le long de sa carrière et qui est, a priori, un homme hautement intelligent, a tenu à faire entendre au juge et au jury qu’Andrew – tenez-vous bien – n’était « pas hétérosexuel ».

Je ne me rappelle plus si la femme amoureuse de la montagne russe était hétéro ou homo, mais je me suis toujours représenté que l’attraction qu’elle aimait était une sorte d’Amour de Sa Vie, et que l’objectum sexualité englobait toutes sortes de préférences sexuelles. Mais je ne suis peut-être qu’un ignorant, puisque l’avocat d’Andrew considère que l’attirance pour des objets inanimés est l’apanage des homosexuels. On en apprend tous les jours, je suppose.

Quoi qu’il en soit, à l’inverse de la plupart des flirts sous état second, la petite séance d’Andrew ne s’est pas finie sur une incapacité à se finir ou un évanouissement, face contre terre. Non, c’est la police qui l’a cueilli à l’arrêt suivant. Heureusement pour lui, les autorités ont décidé de ne pas le considérer comme un violeur de base, probablement parce que le forcer à faire du porte à porte pour informer les gens qu’il a eu des rapports sexuels avec un chariot à boissons serait plus utile à semer la confusion dans le cerveau des gens, plutôt qu’à les avertir.

Bien qu’Andrew s’en soit plutôt bien sorti, son avocat a quand même tenu à déclarer : « Il n’a quasiment plus de vie sociale depuis cet incident. C’est quelque chose qui ne lui était jamais arrivé, et qui ne se reproduira certainement pas. »

En punition, Andrew devra accomplir 100 heures de travail bénévole.

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