FYI.

This story is over 5 years old.

all originals represent

Walter et Bonnie répètent dans une chambre d'ado

Le problème quand on essaie de se définir, c’est le risque de se piéger soi-même et de s’apercevoir a posteriori qu’on s’est décrit comme un « label alternatif rétro-futuriste » alors qu’on aurait pu se contenter de dire « on fait des trucs qui...

Le problème quand on essaie de se définir, c’est le risque de se piéger soi-même et de s’apercevoir a posteriori qu’on s’est décrit comme un « label alternatif rétro-futuriste » alors qu’on aurait pu se contenter de dire « on fait des trucs qui défoncent ». Je sais de quoi je parle puisque c’est exactement le genre de discussions dans lesquelles je me retrouve piégé à chaque fois que j’essaie d’expliquer en quoi consiste mon travail, et pour quel type de magazine je le fais. Comme « truc qui bute » n’est pas le genre d’arguments qui convainc si facilement mon cousin banquier à Londres, une gêne s’installe vite à notre table, qui ne sera dissipée que par l’arrivée du dessert.
Alors Weirdata est-il réellement un « label alternatif rétro-futuriste » ? Est-ce bien de la musique ? Combien d’alter-ego ont ces mecs ? Mecca est-il réunionnais ? Est-ce que leur musique est bien ? Je serais tenté de répondre oui à toutes ces questions pour éviter le débat. Je pourrais aussi me contenter d’un banal « on n’en n’a rien à foutre, c’est bien » que mon interlocuteur décrypterait rapidement par : « casse-toi avec tes questions de journaliste ». Mais il parait que la violence ne résout rien. On se contentera donc de voter pour eux sur adidas.com/represent jusqu'au 4 octobre.