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Nick Kyrgios a encore insulté tout le monde à Shanghaï

Le terrain, l'organisation et les ramasseurs de balle de Shanghaï ont pris cher lundi. Mais c'est pas pour ça qu'il faut empêcher Nick Kyrgios de piquer ses crises.

Les papas de l'ATP World Tour ont encore un peu de difficultés à gérer leur ado rebelle. Lundi, Nick Kyrgios a encore lâché un paquet d'insultes pendant son match face à Andreas Haider-Maurer (remporté 6-3, 6-2) au premier tour du Masters de Shanghaï. Il a d'abord insulté le terrain ("Putain de surface"), ce qui lui a valu un avertissement de l'arbitre. Puis il s'est plaint des ramasseurs de balles, demandant même à une ramasseuse, "si elle était réveillée". Avant de déclarer que le Masters de Shanghaï était un "cirque". Il réagissait en fait à l'exclusion du terrain d'un caméraman, accusé de parler pendant les échanges. "J'attendais plus de professionnalisme d'un tournoi des Masters", a asséné le 32e mondial après la rencontre.

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C'est le deuxième avertissement en moins de quatre jours pour Kyrgios, qui avait un peu pété les plombs pendant son quart de finale perdu face à Benoit Paire à Tokyo la semaine dernière. L'Australien avait en effet envoyé, rageusement, une balle au plafond du court couvert. Du coup, à cause de ces deux avertissements, Kyrgios se voit obligé de payer 1 500 dollars d'amende à l'ATP et se retrouve sous le coup d'une suspension. S'il dépasse les 5 000 dollars d'amende dans les quatre mois et demi qui viennent, le joueur de 20 ans sera privé de matches pour 28 jours. Il avait déjà bien énervé les officiels de l'ATP - et à peu près tout le monde du tennis - en août dernier, quand il avait lancé en plein match à Stan Wawrinka que son pote Thanasi Kokkinakis avait "baisé sa copine".

Les autorités internationales du tennis continuent donc leur répression pour un tennis toujours plus poli, des joueurs qui se tapent dans les mains à la fin des matches et qui s'excusent gentiment quand ils ont tapé un peu trop fort dans la balle. Ici, à VICE Sports, on est plutôt favorable aux crises d'ados boutonneux de Nick Kyrgios et pour qu'il fasse revenir sur les courts le trash talk et les pétages de plomb à la Connors & McEnroe. C'est en tout cas ce qu'a écrit notre confrère Greg Couch.