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J'ai envoyé article et photos à ma contact parisienne. J'ai eu le droit à une réponse pleine d'enthousiasme, laquelle me complimentait pour la « qualité et la justesse de mon travail », m'indiquant au passage qu'une collaboration future serait, je cite, « un plaisir ». Audacieux, j'ai quémandé mon dû. Celui-ci fut d'abord annoncé pour l'été, à la parution du magazine incluant l'article. Puis repoussé. Plusieurs fois.Car de fait, il faut savoir que les délais de paiements ne sont jamais précisés lors des entretiens préliminaires aux missions. Cela s'inscrit dans une certaine logique, puisque j'ai effectué ces prétendus « reportages » sans obtenir le moindre contrat de travail – alors qu'une directive du Conseil de l'Europe, en date du 14 octobre 1991, précise que tout travail salarié doit être obligatoirement formalisé par écrit. Ce qui est en conséquence, hors la loi. Je ne savais pas encore que je ne toucherai mon argent que onze mois plus tard, en mars 2016. Après un an de relances mensuelles par téléphone. Et cinq missions pour eux en plus, au passage.Celles-ci, commandées deux mois après mon introduction au monde du publi-rédactionnel, étaient à effectuer en neuf jours de travail. En soi, il va sans dire que c'est totalement jouable. Une nouvelle fois, j'ai répondu par la positive. OK, ça allait être un peu plus sportif parce que je devais concilier avec les disponibilités de chaque client. Mais je me disais : ça va aller. Je me disais : cool.Je toucherai finalement mon argent onze mois plus tard, en mars 2016. Après un an de relances mensuelles, par téléphone.
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