FYI.

This story is over 5 years old.

sexe

Une ITS mangeuse de chair refait surface

Faites une recherche d’images dans Google à vos risques et périls.

Dans les 20 dernières années, les experts notent une hausse des infections transmises sexuellement (ITS) au Canada. Certains affirment que cela serait dû à la prolifération d’applications et de sites de rencontres qui nous permettent d’avoir plus facilement des relations sexuelles frivoles. Notamment, les cas de virus du papillome humain (VPH), de gonorrhée et de syphilis sont en augmentation chez les jeunes Canadiens.

Publicité

Si cela n’était pas assez pour nous convaincre d’adopter des mesures de prévention lorsqu’il est question de nos relations sexuelles, la donovanose pourrait bien être le meilleur moyen de persuasion. Surtout présente dans des pays pauvres et exotiques où l’accès à la médecine moderne est limité, la donovanose est une ITS mangeuse de chair. Dans le monde occidental, elle est presque absente, mais un cas récemment rapporté au Royaume-Uni sème la panique.

Cette maladie est en fait causée par une bactérie, qui se transmet par contact avec une plaie ouverte. La pénétration anale, orale ou vaginale non protégée expose donc à ce risque les partenaires sexuels de la personne infectée. Les symptômes se manifestent environ une dizaine de jours après l’infection. D’abord, des nodules apparaissent, puis éclatent, ce qui cause des lésions qui s’infectent et mutilent l’endroit affecté : généralement les parties génitales. Elle détruit par la suite le tissu de la chair, le « mangeant » et le putréfiant.

Pour plus d'articles comme celui-ci, inscrivez-vous à notre infolettre.

Heureusement, la donovanose se traite avec des antibiotiques, au cours d’une période d’environ trois mois avant que la personne touchée soit complètement rétablie. Par contre, si l’on attend trop longtemps avant de la traiter, la maladie peut causer de graves lésions génitales (avec un cas allant même jusqu’à une amputation partielle du pénis) et laisser des cicatrices permanentes. Les hommes sont beaucoup plus susceptibles de la contracter que les femmes.

Les experts sont unanimes sur au moins une chose : le port systématique du condom et les tests de dépistage sont vivement recommandés pour prévenir cette maladie. Notre insouciance générale a déjà provoqué une hausse des ITS, dont le retour de la syphilis; on n’a certainement pas besoin d’une autre maladie qui a la « valeur ajoutée » d’être une mangeuse de chair.

Billy Eff est sur internet ici et .