Des nouvelles de Ksenia, la Paris Hilton russe qui veut devenir présidente

Cet article a été initialement publié sur VICE News US.

Ksenia Sobchak, vedette de la télévision, activiste, et maintenant candidate à l’élection présidentielle russe, avait déjà fait parler d'elle en refusant de boycotter le scrutin de mars prochain. Elle suscite de nouveau la polémique en se prononçant en faveur de la légalisation du cannabis, moins nocif, à ses yeux, que l’autre fléau national : la vodka.

« Personnellement, je ne consomme pas de cannabis, mais je ne bois pas de vodka non plus », a-t-elle déclaré lundi dernier au site lenta.ru. « Je ne comprends pas pourquoi le fait de boire de la vodka en grande quantité est considéré comme normal, alors que fumer du cannabis ne l’est pas. Il fait pourtant moins de ravages, n’en démontre les statistiques sur la criminalité. »

La vodka est depuis longtemps la source d'une crise sanitaire nationale en Russie. En 2014, une étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet a révélé que la vodka contribue grandement au « taux extraordinairement élevé de décès prématurés » chez les adultes russes.

Dans une interview, celle que la presse surnomme la « Paris Hilton russe » a admis avoir déjà pris de la drogue mais n’a pas souhaité s’épancher sur le sujet.

De leur côté, les analystes politiques affirment qu’elle n'a pas la moindre chance de battre Vladimir Poutine dans les urnes. Elle a également été qualifiée de « caricature de la candidate libérale » par Alexeï Navalny, le principal opposant au Kremlin qui a appelé au boycott des élections pour tenter d'embarrasser Poutine et discréditer son inévitable réélection.

Connue du grand public russe pour avoir présenté l’émission de télé-réalité « Dom 2 », Ksenia Sobchak a de nouveau été moquée par Navalny la semaine dernière : « Sobchak peut quitter Dom-2, mais Dom-2 ne quittera jamais Sobchak », a-t-il écrit sur Twitter.