Employés du mois

WILBERT L. COOPER Wilbert est originaire d’une banlieue de Cleveland où toutes les rues sont des culs-de-sac qui ont des noms d’animaux de forêt. Il travaille désormais pour VICE US à Williamsburg, Brooklyn. Ce nouveau cadre lui paraît un peu monotone et oppressant, mais au moins il peut fumer des joints dans la rue sans se faire emmerder (il suffit juste de les rouler avec un peu de tabac). Wilbert a été désigné responsable de notre nouvelle rubrique sobrement intitulée « Des nouvelles d’un peu partout » et placée au tout début du mag. On l’a installé à côté de Harry Cheadle, et ­selon ses dires, Wilbert dégagerait une odeur de « serviette propre mélangée à de la transpiration. » Wilbert ­prépare également un master d’édition à l’Université de New York et bien qu’il ne s’agisse pas du tout d’une blague, on est incapables de le prendre au sérieux. On espère juste qu’un jour, il comprendra pourquoi. KELLY McCLURE ET A. WOLFE Comme la plupart des femmes raffinées, Kelly et A(-pril) vouent un culte à la série Twin Peaks. Le festival Twin Peaks a lieu chaque année à North Bend, dans l’État de Washington. Résidant toutes deux à proximité dudit événement (Olympia et Portland), il était hors de question qu’elles ratent l’occasion d’enlacer les authentiques Laura et Leland Palmer. On est d’ailleurs tellement jaloux que ça nous donne envie de gerber. À part ça, Kelly raconte ses amourettes lesbiennes sur VICE.com, tandis qu’April est une sorte de prof-écrivain qui fera probablement carrière dans le monde de la comédie. Le temps nous le dira. Au lieu de nous envoyer une photo d’elles pour illustrer leur biographie dans notre rubrique des employés du mois, elles ont préféré nous filer une photo de piles de sandwichs enfermés dans des Tupperware. GUILLAUME FASQUELLE Comme vous pouvez le constater, Guillaume aime l’été, sourire et poser devant les bâtiments historiques des plus grandes villes européennes. En revanche, quand il se débarrasse de ses lunettes de soleil, il se transforme en maître du business et peut rester cinq heures devant un fichier .xls à retravailler les contours de ses « propal ». C’est pour cette raison qu’il est devenu notre chef de pub ; il est le seul à pouvoir décrypter ces signes étranges et arrondis qu’on appelle les chiffres. Il arrive même à comprendre ce qu’ils veulent dire, et apparemment, c’est grâce à eux qu’on peut manger des aliments à la fin du mois. Aussi, c’est en vertu de ses connaissances en « la vie » qu’il a décidé de se marier et ainsi, être la seule personne du bureau à mériter son statut d’Homme. Il est d’ailleurs tellement humain qu’il possède un scooter de couleur rouge, pour se détendre à 60 km/h entre Paris et sa Côte d’Azur natale.  ANDREA GOULET

Andrea est arrivée dans nos bureaux au début de l’été, pour aider notre Petit Prince du online à « pusher » les articles postés sur nos multiples plates-formes web. Elle se débrouille tellement bien qu’on a peu à peu upgradé son boulot et aujourd’hui, elle fait des traductions, de la relecture, elle choisit des trucs importants et elle donne des ordres à des gens qui avaient 10 ans le jour où elle est née. Quand elle en aura fini avec nous, elle rejoindra sa mystérieuse école de management culturel afin de parfaire ses connaissances en langues étrangères (elle en parle quatre) et préparer sa future domination du monde en se servant de son inébranlable croyance en l’homme et en la raison. Avant tout ça, elle aimerait d’abord vivre à Varsovie et prendre le temps de se consacrer à sa vraie passion, la peinture. On espère que cette balade au milieu du gris lui laissera aussi le temps de se livrer à un autre truc qu’elle aime bien, les updates Facebook où il est question d’actualité et de salsa.

PAUL KARAM

On a embauché Paul il y a quelques mois, à un moment où notre équipe manquait cruellement de rappeurs français. Depuis qu’il travaille parmi nous au pôle vidéo, on se sent parfaitement en sécurité et on sait qu’au moindre problème, Paul et sa chemise trop ample se chargeront de monter au créneau pour réguler ce putain de business. En plus d’utiliser son swagger infini lorsqu’il s’agit d’organiser un tournage Noisey, Paul et sa technicité vidéoludique travaillent cet enfoiré de timecode avec la précision d’un orfèvre. Lorsqu’il n’est pas en train de façonner une pépite interactive, Paul se charge de niquer ce bénéfice en tirant parti du meilleur de la puissance syntaxique française. Il a aussi enregistré plusieurs vidéos Youtube où on le voit en train de rapper dans sa chambre, visiblement pour « faire plaisir aux ladies ». Si vous êtes vous-même une lady, n’hésitez pas à envoyer un mail à info@viceland.fr, on se fera un plaisir de passer votre message d’admiration à notre gangster d’amour particulier.