Columbine a répondu à notre questionnaire pour rappeurs blancs
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Columbine a répondu à notre questionnaire pour rappeurs blancs

Fauve, Orelsan, Eminem, Lorenzo, les reportages foireux de Tracks et les punchlines pétées : on a abordé les sujets qui fâchent avec le groupe rennais.

Après Necro, Vald, Sidi Sid et bien d'autres, ce sont Lujipeka et Foda C, membres de Columbine, qui ont accepté de se plier à l'exercice ô combien périlleux du questionnaire pour rappeurs blancs. Le collectif devenu duo pour l'occasion avec les deux membres les plus bosseurs du crew a livré un premier album intitulé Enfants terribles, qui recadre un peu les choses après des débuts plus éparpillés où d'aucun leur ont collé d'office l'étiquette « rap comique », « rap bizarre » ou même « rappeurs plus chauds de Bretagne ». Ici, les deux artistes sont enfin dans leur univers, finalement plus tristounet que festif, ce qui ne les empêche pas de s'éclater actuellement en tournée un peu partout en France (et cela devrait se conclure au Bataclan). Mais assez digressé, en route pour les vraies questions de fond.

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Noisey : Vous venez de Rennes, est-ce que vous dites « le bled » en parlant de la Bretagne ?
Lujipeka : Non, j'aime pas le mot en fait. Quand tu le dis en France, la signification c'est plutôt « trou paumé », tu vois ? Le petit village, quoi.

Foda C : Pour moi le bled, c'est vraiment le mec qui est retourné au bled. Nous c'est vraiment nos potes originaires d'ailleurs qui le disent, du Congo ou de Tunisie, donc par habitude ce serait bizarre de le dire dans un autre sens.

Votre album devait initialement sortir le 27 avril et est sorti le 21, j'imagine que c'était pour faire une dédicace au 21 avril 2002 ?
F : Au 21 avril 2002 ?

Quand Le Pen a passé le 1er tour pour la 1ère fois.
L : Ah ! c'est marrant. Parce que nous le pire c'est qu'on était dans une autre gamberge : la tuerie de Columbine a eu lieu un 20 avril, et les gens pensaient qu'on était en mode « + 1 » du coup.

F : En vrai ce style de choix de sortie ne dépend pas de nous, c'est le D.A, la promo, qui nous disent « en fait il faudrait l'avancer », et eux savaient même pas pour les correspondances.

L : Et baise Le Pen aussi.

F : Ouais baise Le Pen [Rires].

« Timides et terribles » c'est une façon de vous inscrire dans la lignée de Timide et Sans Complexe ?
L : C'est quoi ça ? [Rires]

C'est un groupe des années 90.
L : Un groupe de Blancs ?

Ah non, avec Doudou Masta, c'est vraiment old school, plutôt hardcore, ils venaient de Vitry.
F : Ah ouais ?

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L : C'est nous, c'est nous, c'est ça. On est les nouveaux [Sourire].

Pourquoi vous n'avez jamais appris à jouer de la guitare ?
L : J'ai fait des cours de guitare mais j'aimais pas du tout. Pourtant maintenant j'adore la guitare et j'ai presque envie d'en refaire parce qu'on en met à balle dans nos sons… J'aimerais faire un son en live à la guitare, à la Post Malone, tu vois ?

F : Je kiffe trop le son de la guitare aujourd'hui perso, mais y'a 5 ans de ça j'avais envie d'éclater tous les mecs qui en jouaient [Rires]. Aujourd'hui, je trouve que c'est le meilleur instrument, comme quoi.

L : Ça fait peut-être un peu pédé… Sauf si t'es XXXTentacion, là ça passe [Rires].

L'interview devait avoir lieu à 18h, elle a été décalée à 17h15, en tant que rappeurs blancs, vous mettez un point d'honneur à être en avance ?
F : Les autres sont tout le temps en retard ?

Ah putain ouais.
L : Nous on nous fait venir spécialement à Paris pour tout ce qui est interview, donc c'est les trains qui décident.

F : On taffe, si on nous dit de venir à tel endroit telle heure, on y sera. Là, dis-toi qu'on a attendu 2 heures, parce qu'un mec nous a dit « j'arrive, j'arrive » [Rires].

L : C'est notre équipe qui nous met des feintes !

F : 2 heures sur la place à regarder des gamins jouer au foot, sans broncher.

L : On est assez sérieux finalement.

Aucun journaliste ne vous a comparé à Eminem. Vous considérez ça comme un exploit ou un échec ?
L : C'est vrai mais c'est aussi parce qu'ils ajoutent une ressemblance physique, genre je crois qu'ils disent ça aussi pour Vald parce qu'il est blond. Et puis s'ils font tout le temps cette référence à tout le monde, c'est parce qu'Eminem il est un peu mort aussi, c'est triste.

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F : Franchement tant mieux si on évite ça. J'ai envie de te dire : tant qu'on passe pas à On n'est pas couché, avec un chroniqueur qui sort que des conneries, tout va bien [Rires]. C'est peut-être là-bas la mort du truc… Ce serait peut-être la première fois qu'on taperait un journaliste en direct.

Comment avez-vous vécu de l'intérieur le reportage de Tracks sur le « troll-rap » ? [un docu assez étrange où la voix off semble détester à peu près tous les rappeurs blancs qui interviennent dans la vidéo]
L : Je l'ai même pas regardé, j'ai même pas osé, il m'a tellement mis mal à l'aise que… à part m'énerver tout seul, ça servait à rien.

F : Tu sais le truc lourd c'est qu'on a des potes qui regardent les fameux zappings télé du net, et, c'est carrément ma mère qui m'a annoncé ça, y'a un zapping qui finit par une phrase où je dis, « Internet c'est dépassé » ou je sais pas quoi, ça ressemble à rien, c'est hors-contexte, ça arrive comme « la phase », alors que ça s'est pas du tout passé comme ça, là dans leur reportage, on comprend pas ce que je dis du tout…

L : Moi j'ai plus le seum pour le poto Lorenzo, en fait. Finalement, nous, ils nous ont surtout fait perdre notre temps, ils auraient pu nous laisser dormir au lieu de venir filmer 2h pour rien. 2h… Des questions bizarres sur ce qu'on pensait de Vald et de certaines polémiques, ça n'avait aucun sens… Lorenzo même chose, ils lui ont demandé son avis sur Booba, tu sais pas ce qu'ils cherchaient. C'était des blaireaux en vrai.

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F : Ouais. On s'en doutait un peu à l'avance, et là ça s'est confirmé.

L : C'était notre « premier test » télé, nous on voulait pas, on s'est dit vas-y c'est Tracks, c'est pas un truc trop bolos non plus, d'habitude ils sont pas nuls, et puis en fait on a vu que c'était pas encore ça.

F : Tout ce qui est interview vidéo, on n'en est pas encore là pour l'instant. On sent qu'il y a une approche un peu « bête de foire », qu'on veut nous imposer, ou alors un truc un peu rigolo, alors que nous on a juste envie de parler de trucs sérieux, d'être détente et voilà. Sans rentrer dans de l'entertainment forcé.

L : Fini les « on passe 2h avec et on ne retient qu'une phrase coupée n'importe comment » [Rires].

F : Ou faire genre t'es super pote avec le journaliste alors que tu le connais depuis 10 minutes !

Quand vous voyez le nombre de vues et de fans de Lorenzo vous vous dites pas que vous perdez votre temps à faire les rappeurs sérieux ?
L : [Rires] Ça aurait pu, mais non. On a vu comment ça a buzzé, on avait du recul là-dessus.

F : on a vu le truc grandir de l'intérieur, et y'a pas eu que des belles choses.

L : Y'a deux écoles, soit tu prends l'ascenseur soit tu prends les escaliers mais t'arrives plus musclé, tu vois ?

F : C'est Sofiane qui dit ça, non ?

L : C'est lui, ouais, dans une interview, j'avais kiffé l'image. C'est ça en fait : certains projets sont faits pour direct monter et être compris de tout le monde. Nous ça va prendre un peu plus de temps, mais on se construit comme ça.

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F : C'est clair que Lorenzo a un succès de fou, mais il a eu des complications un peu relous qu'on n'aura pas je pense, et tant mieux. C'est un projet différent.

Est-ce que vous pouvez prouver que c'était pas vous, Fauve ?
[Ils se regardent et rigolent]

L : Putain c'est marrant ça… parce qu'on peut pas le prouver en fait !

F : Bah non, c'est compliqué, pas d'alibi…

L : Foda jouait de la basse dans Fauve depuis le début !

F : On va dire que je ne connais pas les arrondissements de Paris, ça fait déjà une grosse différence avec eux.

Est-ce que quand vous voyez les Casseurs Flowters vous vous dites : « il est temps qu'on prenne leur place » ?
L : Putain les questions [Rires]… Je pense pas non. Plus sérieusement : on n'est pas dans le même propos. Disons que nous c'est l'ennui, eux c'est la flemmardise. Ils parlent de soirées à se faire recal', de plans galères, c'est différent, et c'est plus drôle aussi.

F : Et on n'est pas des MC's en fait, c'est aussi une différence. On a kiffé Orelsan en plus. Maintenant, je pense que si on avait leur âge, on parlerait pas de la même chose.

L : Lui il vient de Caen, c'est encore une ambiance différente en vrai.

F : J'aime beaucoup Orelsan mais… c'est bizarre : quand je vois les Casseurs Flowters, j'ai cette fausse impression qu'ils « galèrent » encore, j'ai de la de compassion même si c'est des personnages [Sourire].

L : Ouais alors qu'heureusement, ça marche bien pour eux, c'est sûr qu'ils galèrent plus à l'arrêt de bus [Rires]. C'est cool, moi j'aime bien Orelsan.

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Lujipeka et Foda

Est-ce que comme tous les rappeurs blancs vous préférez les films de tueurs en série aux films de gangsters ?
L : Ah, genre ceux qui font de l'horrorcore, avec des références aux films d'horreur partout, du sang, tout ça ?

F : Avec le côté white trash un peu.

L : Perso je préfère Menace à Scream.

F : J'aime bien les films de gangsters mais c'est pas forcément mon genre préféré… God Damn [il dabe].

L : Ce sera la réponse [Rires].

Big Flo et Oli sortent leur album bientôt, vous les voyez comme vos antithèses ? Ils sont toujours positifs ces petits gars.
L : Pas dans le son où ils sont tout tristes là, celui où ils clashent Orelsan [Rires]. Tu sens que c'est leur défi, le morceau qu'ils ont toujours voulu faire.

F : Ca me va parfaitement si on est leur antithèse perso. Enfin je sais pas… D'un autre côté, des gens de notre public peuvent à la fois nous écouter et écouter du Big Flo et Oli…

L : Mais là c'est qu'ils captent pas un truc quand même.

F : On n' a ni le même propos ni la même musique, et on s'est déjà rencontrés y'a très longtemps. Ils nous avaient sorti un super conseil : « faites pas les gangsters » [Rires].

L : Plus exactement, ils nous avaient carrément dit : « faites pas les gangsters comme untel » [un autre rappeur blanc qu'on ne citera pas pour des raisons de diplomatie] c'était encore plus drôle.

F : Au fond de nous-mêmes, on est un peu gangsta, pas en mode drogues-armes et tout, plutôt des petites frappes [Sourire].

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Maintenant que tu le dis il y a quelques rimes qui sentent bon la bicrave de galérien mais que personne ne relève jamais chez vous.
L : Ouais c'est réel, le premier micro et la première caméra au final on les a payés comme ça. Maintenant comme t'as dit, c'est à toute petite échelle, on n'était pas… C'était un moyen comme un autre.

F : On aime bien faire les connards, on gère tout nous-même, ça va un peu de pair avec ça. Pour l'instant j'aime pas trop les événements, les concerts où on est entourés de sécurité, c'est un peu nul, même si y'a un dérapage, faut que ce soit toi qui sois au contrôle je pense. T'es sur le rain-té, tu discutes, c'est la tchatche. Au final c'est ça notre côté gangster : la tchatche ! On a réussi à parler à tout le monde dans nos vies parce qu'on a ce côté là.

C'est quoi ces blases chelous ? Surtout le tiens Lujipeka.
L : [Rires] En fait l'étymologie je pourrais te la faire mais en réalité, ça n'a pas d'intérêt, c'est très con. Par contre ce qui me fout le seum c'est que tout le monde a tendance à rajouter un « i », tout le temps ! Même dans le line-up de Rock En Seine ! A mon avis c'est parce que quand tu vois un « i » et un « j » à côté, ton veau-cer a automatiquement l'impression qu'il y a un autre « i ». Pas grave, j'en paierai le prix toute ma carrière [rires].

F : Les blases dans Columbine c'est vraiment hyper débile. Vraiment. Y'a aucune recherche de sens ou de truc malin [Rires] : Sully, Sacha, Chaman, Lorenzo, Yro…

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L : Si on te racontait comment chacun a trouvé son blase, tu serais consterné. Par exemple des gens se demandent ce que signifie VMS, c'est juste le premier groupe qu'on a eu, et c'était déjà complètement con.

F : Révéler la signification ce serait limite nous griller : « ah ok c'est banal à ce point, ça veut dire ça » [Rires].

L : « Ça fait 4 ans qu'il y a un mystère, tout ça pour ça ? » [Rires]

Commencer par « Fireworks », c'était un hommage à Katy Perry ?
L : Y'a un truc plus sombre. Il dit « fais-moi l'amour avant de mourir dans un feu d'artifices » et ça a été enregistré avant les attentats de telle ou telle ville, c'était évidemment pas volontaire et on flippait un peu qu'on nous ressorte ça, comme le nom Columbine attire un peu ce genre de références, mais c'est cool, personne ne l'a mal interprété.

F : C'est vrai qu'on est des légendes de la pop. [Sourire] C'est une perche à Daft Punk plus qu'à Katy Perry.

Vous êtes pas fatigués de vos fans sur Rap Genius ? C'est infernal, des mecs se reconnaissent dans vos paroles et confondent le site avec leur journal intime.
F : Tous les sons, toutes les phases.

L : C'est vrai. Ils sur-interprètent tout, tout le temps. Est-ce que c'est pas de la branlette en vrai ?

F : J'ai envie de te dire que la page Genius de « Temps Electrique », on a presque envie de la virer. Y'a un mec qui a analysé toutes les phases, de A à Z, il a rien laissé pour les autres [Rires].

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L : Et y'a un concours de bites aussi un peu. Y'a un côté premier arrivé, du coup dès qu'une phrase est postée, c'est un peu la course à l'analyse rapide. Au début, pour chaque phrase super banale c'était ça : « sans doute une référence à la tuerie de 99 », vas-y mon frère, calme-toi.

F : Sur des sons je peux comprendre, comme « Les Prélis », où tu peux chercher du sens, ok, mais sur d'autres où les phrases sont 1er degré, compréhensibles direct, ça va.

L : On veut faire passer un message avec des mots de plus en plus simples, mais les gens compliquent de plus en plus… D'un autre côté, tant mieux pour eux s'ils kiffent. Quand t'es Blanc dans le rap on dit que t'es un génie tu sais ? Ou alors que t'es un fou. Tu peux pas écrire normalement [Rires].

F : Le rap game français a l'habitude d'avoir des phases perchées, des références partout, faut défaire un peu cette habitude parfois.

Qui a sorti la phase « elle me déclare sa flamme près d'une flaque d'essence » dans « Fireworks » ?
L : C'est moi.

Et t'as pas honte ?
L : [Rires] mais pourquoi ?

Soit tu t'es dit « je suis un poète » soit tu comptes sur ton public pour ignorer le fait que cette métaphore a déjà été faite cent fois dans le rap français.
L : [Rires] Putain en plus je me suis fait saucer par des potes sur celle-là !

F : Je la kiffais trop, celle-là [Rires].

L : C'est quoi les autres dérivés ?

« Un pyromane qui déclare sa flamme » (Kalash Criminel) -« Un briquet qui déclare sa femme à un bedo » (Seth Gueko) - « J'ai de l'essence pour te déclarer ma flamme » (La Rumeur)…
L : Ouaaaaaiiiis… [Rires] elle a pas été faite tant que ça non plus, j'estime que je garde l'exclusivité ! Non, je savais pas forcément en vrai. Je vois le jeu sur flamme/essence/feu, de mon côté c'est vraiment pour décrire une relation qui foire complètement. C'est pour ça que je la trouvais belle cette phrase.

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F : Ca arrive tellement souvent de piquer des phases sans le vouloir dans le rap français, soit parce que tu connais pas et tu penses à la même soit parce que c'est super commun. Tant qu'on n'a pas sorti « le savoir est une arme, je suis kalashé comme machin-truc », c'est bon [Rires].

L : « Le savoir est une arme » c'est limite devenu un meme pour moi : tu peux rajouter n'importe quoi à la fin de la phrase, tout le monde le fait, laisse tomber.

F : Comme placer « OG Kush » dans tous tes sons !

Le journaliste Mehdi Maizi a dit « Columbine est à PNL ce que PZK était à TTC ». Vous pensez quoi de cette équation ?
L : On l'a mal pris de ouf au début en fait, dans le sens où c'est un mec qui a l'air d'avoir de la gamberge, il avait juste à taper Columbine sur YouTube, nous on s'est jamais pris pour des nouveaux PNL, et le délire cloud se limite pas non plus à PNL…

F : On était un peu déçus parce que Mehdi c'est un mec qu'on respecte. C'était super réducteur, mais à l'heure actuelle y'a aucun souci avec lui, et c'est pas du tout impossible qu'on fasse des trucs ensemble, dans son émission ou ailleurs.

L : Je crois aussi que lui-même a évolué sur la question, il déteste pas le projet et il nous a mis bien sur Deezer, c'est cool.

C'est une réponse très constructive alors que vous auriez juste pu me dire « bah c'est un Arabe ». Votre grandeur d'âme vous honore.
L : Ah putain ! [Rires]

F : Quand vous aviez fait votre vidéo d'analyse sur PNL avec lui, toi et d'autres, nous on était à fond, parce que le côté rapologues on l'a aussi, tous les jours à l'appart c'est l'Abcdr limite, on décortique des sons, des artistes… C'est sympa.

Lequel de vous deux a le plus de mal à rapper dans les temps ?
F : Moi j'ai plus de défauts de justesse et lui a plus de défauts rythmiques.

L : On est lucides sur ça, sur nos lacunes.

F : Dans le groupe, la technique c'est pas trop ça, faut le dire. Niveau qualité d'écriture je pense que ça va, mais niveau rap et chant ça a été plus poussif. Tout le monde travaille de ouf : beaucoup de sons sortent pas parce qu'ils sont un peu honteux, mais ça permet de progresser.

L : on a des gars qui écrivent très bien mais leur cerveau a des gros bugs rythmiques, mais ça va de mieux en mieux au fil des années, et on pourra sûrement les intégrer dans des projets futurs. Après, on n'est pas non plus dans le délire freestyle, c'est clair.

Un dernier mot ?
L : Follow Chapsracing sur Instagram ! Il m'avait demandé de parler de lui pendant l'interview [Rires].

Les prochaines dates de Columbine :

15.06.17 NANTES (44) / Stereolux ( complet)
23.06.17 MONTENDRE (17) / Free Music Festival
25.08.17 LYON (69) / Festival Woodstower
26.08.17 PARIS (75) / Rock en Seine
19.10.17 MULHOUSE (68) / Noumatrouff
26.10.17 BORDEAUX (33) / Rock School Barbey
27.10.17 TOULOUSE (31) / Le Metronum
17.11.17 LA ROCHE SUR YON (85) / Fuzz'Yon
25.11.17 PARIS (75) / Le Bataclan
30.11.17 STRASBOURG (67) / La Laiterie
02.12.17 NANCY (54) / L'Autre Canal

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