Après environ 100 heures de route, on aperçoit enfin la Riviera russe. Atteindre la Riviera russe, c’est un peu comme si la poche amniotique de notre roadtrip explosait. Notre arrivée dans la région de Loo est la dernière étape avant l’objectif final de ce voyage #PandatoSochi. Par ici, l’air sent la mer Noire.Les températures au-dessus de zéro, les arbres verts et, de manière générale, les couleurs, toutes ces choses auxquelles on n’était plus habitués… Le bruit d’un train qui passe me semblait tout nouveau. On a visité tellement d’endroits et vu tellement de cultures différentes que nos cerveaux sont un peu désorientés. C’est un peu comme si on avait traversé notre propre guerre Froide. Tout ça nous a donné une nouvelle énergie, et ce n’est pas encore fini. On en a juste fini avec le froid polaire. Aujourd’hui, on est à Loo ; demain, on dansera à Sotchi !
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Dima Sartor ne viendra pas jusqu’à Sotchi avec nous. Il voulait que je dise à tout le monde qu’il allait couvrir les événements à venir pour une chaîne de télé italienne. Mais en réalité, il s’apprête à fonder une startup viticole à Loo. C’est pour ça qu’il a voyagé avec nous. Son rêve est d’ouvrir un bar à vins en forme de chameau et de vendre du vino rosso traditionnel. Il n’a pas l’air d’être au courant qu’il existe déjà du vin célèbre de la région caucasienne de la mer Noire. Enfin bon, on a dû dire au revoir à ses lèvres bleuies par le vin et on lui souhaite au moins une mention dans le Gault et Millau !Pendant ce temps, Stefan et moi testons la vie de luxe au bord de la mer Noire ! La Russie nous montre un visage nouveau, sans nez rouge grossi par la vodka… On se voit demain à Sotchi, où ça va être Caviar, Sex and Panda !
