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LE PREMIER NUMÉRO

Games

Dans Lost Planet, l’homme maîtrise le voyage interstellaire et a conquis une planète gelée grâce à plein d’armes ultrasophistiquées, tout ça pour se faire mettre une branlée par les aliens autochtones.

Guitar Hero 2
Plateforme: PS2 / Editeur: Red Octane
Genre: Extraordinaire masturbation musicale En gros, ce jeu serait une sorte de «Parappa The Rapper fait du karaoké métal». Il est très en vogue dans les soirées bières à volonté organisées dans des galeries d’art par des gens branchés portant des chemises Burzum toutes neuves et des casquettes à logo ésotérique. Attention, se foutre la honte est très facile dans ce genre de soirée (la preuve ci-dessus). C’est pour ça que je préfère y jouer en privé. Voilà le topo: en mode solo, c’est le même fonctionnement que dans les jeux Tony Hawk : tu as une carrière à réussir. Tu choisis ton guitariste et son instrument et tu pars en tournée aux USA, bien décidé à devenir riche et célèbre. Ce que j’aime bien, c’est que tu peux choisir de jouer la guitare solo, la guitare rythmique ou la basse. Plus ça devient dur, moins tu clignes des yeux, et crois-moi, ne pas baisser les paupières pendant les 3 minutes 50 d’une chanson, ça fait mal à la longue. Le seul petit truc qui me dérange dans Guitar Hero 2, c’est que certains des chanteurs qu’ils ont embauchés pour faire les reprises sont super mauvais. «Laid to Rest», de Lamb of God, a été absolument massacré et n’est plus que l’ombre d’elle-même. Mais ce jeu est globalement vraiment mortel, parce qu’il te donne l’impression que faire partie d’un groupe, c’est super facile. Même si je n’ai jamais touché à une guitare de ma vie, je suis sûre qu’après avoir joué 15 minutes en mode facile, mon niveau est à peu près celui de la scène indé londonienne. J’ai aussi appris qu’il était très dur d’empêcher le pouvoir et la gloire de te monter à la tête. Au bout de deux ou trois heures de jeu, j’ai signé un contrat, virtuel, sorti un premier album, virtuel, et je me suis envoyé un paquet de groupies, virtuelles, mais la console et moi avons eu des… divergences artistiques. Ouais. C’est devenu trop dur. J’ai fais la gueule pendant un bon moment, mais comme ça ne donnait rien, j’ai décidé que c’était moi, le cerveau du groupe, et qu’il fallait que je me lance en solo. Ce qui veut dire que j’ai éteint la Playstation, allumé la télé, vernis mes orteils et passé sept heures à chatter online. JILL ADAMS Lost Planet
Editeur: Capcom
Plateforme: Xbox 360
Genre: Massacre d’extraterrestres intergalactiques. Si tu as une Xbox 360, c’est le seul jeu indispensable de cet hiver. Te geler les fesses à poursuivre d’énormes créatures dans un mètre et demi de neige, engoncé dans une espèce d’armure-combinaison de survie, ça te dit ? Non ? T’as un problème ou quoi ? Dans Lost Planet, l’homme maîtrise le voyage interstellaire et a conquis une planète gelée grâce à plein d’armes ultrasophistiquées, tout ça pour se faire mettre une branlée par les aliens autochtones. Ton personnage est un japonais appelé Wayne et ta mission est d’éradiquer ces putains d’extraterrestres, les Akrids. Quand tu arrives à les atteindre, ils explosent dans une grande gerbe de blob orange que tu dois récupérer pour choper de l’énergie. J’ai décidé de jouer en chemise, avec toutes les fenêtres ouvertes (et c’était sûrement la nuit la plus froide de l’année), bien défoncée, et je vais te dire, j’étais à fond dedans. Ça a vraiment de la gueule et j’avais jamais vu une neige virtuelle aussi réaliste. Il va y avoir du jeu, cette année, et XBox 360 n’arrête pas de sortir des classiques, la PS3 va devoir se donner pour rester au niveau. Prenons Gears of War. Vous y avez déjà joué en réseau? C’est le rêve. Je passe des heures dessus. J’ai mon petit casque et je discute avec des ados du monde entier. Entre les parties, on parle surtout de MySpace et de YouTube, et, je sais pas pourquoi, de l’utilisation du mot «nigger» dans le rap. C’est un sujet brûlant dans le monde des gamers en ligne, le mot «nigger». ROBERTA BERRY