Le festival du champignon à Telluride

FYI.

This story is over 5 years old.

Photo

Le festival du champignon à Telluride

Il y a quelques mois, les organisateurs du Telluride Mushroom Festival m'ont contacté pour couvrir leurs conférences, réunions, barbecues et autres festivités, et tout ça pour le compte de VICE.

Il y a quelques mois, les organisateurs du Telluride Mushroom Festival m'ont contacté pour couvrir leurs conférences, réunions, barbecues et autres festivités, et tout ça pour le compte de VICE. Comme j'ai passé littéralement chaque jour de l'été dernier à la bibliothèque de l'Université de New York pour me documenter sur la découverte et la diffusion dans le monde du Psilocybe tampanesis sclerotia, j'ai sauté sur cette occasion de me plonger un peu plus dans le monde mystérieux des champignons hallucinogènes. Il n'y a pas si longtemps, ma connaissance en champignons se limitait aux psilocybes, amanites, morilles et autres champignons de Paris, alors j'ai commencé à fréquenter les réunions de la New York Mycological Society pour en savoir plus sur les champignons comestibles et biologiquement inactifs. Et pourtant rien, vraiment rien, ne me préparait à l'abondance fongique dont j’ai été témoin à Telluride.

Publicité

Avant de regarder ces photos, je me dois de vous prévenir qu'on ne rencontre absolument aucun champignon psilocybe connu à Telluride. Quelques histoires parlent du très rare Gymnopilus junonius du Colorado ou du Panaeolus cinctulus, mais il y en a très peu. Une fois, il y a 15 ans, un chercheur de champignons est tombé, dans un coin de Telluride appelé Lizard Head, sur un spécimen unique et inconnu de psilocybe, baptisé Psilocybe telluridensis (et assez proche du Psilocybe pelliculosa, selon Paul Stamets). Il n'a jamais été recroisé depuis, malgré les hordes de psychomycophiles qui passent la région au peigne fin chaque année en espérant trouver un deuxième spécimen du champignon perdu, histoire de procéder à une analyse toxonomique et/ou à une bonne vieille défonce.

Photos : Matthew Stits, Alex Kammen, et Hamilton Morris

Tagged:Vice Blog