Toutes les photos : Arthur Bondar et Oksana YushkoEn survolant Sotchi, on peut avoir un magnifique panorama de la région. Depuis que la ville a été choisie pour les Olympiades, Vladimir Poutine en a fait son dada – le gouvernement russe a tout fait pour que les JO de Sotchi revêtent une importance historique.La transformation radicale de Sotchi n’a pas eu lieu sans controverse. L’affluence de policiers, pour sécuriser le périmètre et prévenir les attentats terroristes, était inévitable, mais le nombre exorbitant de postes de contrôle, de patrouilles de police et d’agents des forces spéciales reste quand même surprenant.
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Les espaces verts du centre-ville ont été en partie remplacés par des centres commerciaux et des gratte-ciel. Beaucoup de gens se sont battus pour que le gouvernement russe ne transforme pas radicalement Sotchi, pendant que d’autres ont pensé que ces développements permettraient à la région de connaître un essor économique.Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Les habitants sont optimistes. Pendant quatre ans, ils ont du supporter le bruit des travaux, un trafic automobile accru, et des panneaux avec écrit : « Veuillez nous excusez pour la gêne occasionnée. » Maintenant, ils sont persuadés qu'ils vont enfin tirer profit de tous ces désagréments. Les étrangers qui se rendent à Sotchi décrivent l’endroit comme une « chouette ville », mais les médias racontent la vérité à leur sauce, en fonction des nationalités et de leur public. En visitant des refuges pour chiens errants, en parlant avec des homosexuels et en témoignant de la souffrance qui nous entoure, nous espérons que le gouvernement trouvera des solutions à ces problèmes récurrents qui font les gros titres en ce moment.La vérité, c’est qu’une ville se définit par ses habitants. En tant qu'invités, nous profitons de l'hospitalité locale et de la gentillesse de ses habitants.Et même si nous ne sommes pas de grands fans de sport, nous espérons que ceux qui ont assisté à la cérémonie d'ouverture des Jeux se souviendront du magnifique morceau de Sviridov et Tchaïkovski, qu'ils auront envie de lire Tolstoï et de venir un jour en Russie.
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