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ILS SONT VENUS, ILS ONT VU, ILS ONT VAINCU

Les Black Lips viennent de sortir le clip de « Veni Vidi Vici » qui baragouine quelque chose à propos d'une guerre sainte totale. Tourné avec une Super-8, trouvée dans un magasin d'occas, ils secouent des maracas dans un cimetière en se la jouant Grandmaster Flash devant des miroirs. Nous avons posé quelques questions à Cole à propos de ce clip…

Vice : C'était quoi l'idée de départ ? Cole : On voulait se foutre de la gueule de tous ces fanatiques religieux, ces vierges effarouchées qui s'excitent pour un rien. Bon, je ne sais pas si le message passe bien alors qu'on s'éclate comme des petits gamins en faisant des conneries dans un cimetière. D'ailleurs on ne le voit pas comme un truc politique, c'est juste de la déconnade sur des symboles.

Des anecdotes sur le tournage ? Ouais. On a découvert que le réalisateur, Edward Tegethoff, faisait partie d'un groupe de punk appelé Freedom Puff qui affirmait manger sur scène des crickets vivants. Vous devriez jeter un œil aux enregistrements de Benjamin Smoke. C'était leur chanteur. Il est mort du Sida ensuite, mais il a réussi à mettre toute cette horreur et cette douleur sur disque. C'est vraiment incroyable.

Et c'est votre meilleur clip. Vous en êtes contents ? Je ne sais pas si c'est notre meilleure vidéo. Mais j'en suis clairement satisfait, pour la première fois j'ai l'impression que l'univers du film correspond à notre son et à notre esthétique.

- "Veni Vidi Vici" est tiré de l'album Good Bad Not Evil. Vous pouvez télécharger le remix de Diplo ici.