Posséder un véhicule volant autonome et peu encombrant est sans nul doute le vœu le plus cher de la partie de l'humanité qui aime défier la gravité sans avoir à acheter un billet d'avion. La fiction nous a habitués à désirer à toute force des hoverboards, des jetpacks et autres voitures volantes, mais nous avions manqué d'examiner cette option : le vélo flottant. Il faut écouter Steven Spielberg plus souvent.
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L'inventeur fou Colin Furze, que nous affectionnons particulièrement chez Motherboard, a décidé qu'il était grand temps de balayer les fantasmes volants irréalisables d'un revers de main et de construire une machine qui vous arrache du plancher des vaches, là, tout de suite, maintenant. Sans promesses marketing sournoises, sans kickstarter foireux, sans preuve de concept bancale. Marre des start-up dont le business model exploite à l'envi l'imaginaire et les attentes du public pour lui vendre des ersatz de rêve à la sauce crowdfuding. Assez causé, on veut que ça vrombisse.« IL VOLE ! IL VOLE ! »Si l'on n'est pas très attaché à la stabilité, aux comportements prévisibles et aux normes de sécurité, l'engin a de quoi faire couler quelques grosses larmes d'émotion. Furze a bossé sur son hoverbike pendant trois mois, dont quatre à cinq semaines seulement de travail effectif. Être un inventeur fou, c'est surtout passer son temps à attendre la livraison de sa commande d'hélices après élaboré ses plans et choisi son matériel avec circonspection. Si vous avez envie de faire passer votre bricolage dominical à la vitesse supérieure, voici comment s'y prendre :Même si Colin Furze n'a pas d'application commerciale en tête lorsqu'il conçoit ses gadgets d'un autre monde, espérons que son hoverbike aura un futur plus brillant que le Drone 3 de Malloy Aeronautics.