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Noisey

Et soudain, l'équipage du Nostromo se réveille

12 ans après son dernier concert, la légende suisse reprend du service - et pas pour rigoler. On est allés vérifier sur pièces, à Nantes, à l'occasion de leur tournée avec Gojira.

« Franchement, je n'ai jamais entendu quelque chose d'aussi agressif. »

Telle fût la réaction d'Adel, membre du boys-band 2Be3 à l'écoute de  Eyesore, deuxième album de Nostromo, lors d'un blind-test organisé par le magazine Rock Sound en août 2000. Et si l'on pourra légitimement arguer qu'on pouvait, sans chercher bien loin, trouver à l'époque nettement plus extrême et outrancier que le mélange de hardcore, grindcore et metal du groupe suisse, il est en revanche certain qu'en termes de férocité, d'ardeur, de frénésie, d'inexorabilité, de passion, de rigueur, de minutie, de mosh-pits carnassiers et de bestialité pure et inaltérée, rien, absolument rien, n'égalait Nostromo.

Découverts en 1997, alors qu'on prenait tout juste conscience de la bouillonnante scène genevoise (Knut, Shora, Brazen, Impure Wilhelmina, le fanzine Evil et les labels Snuff Records et Hannibal's Records, pour ne citer que ceux qui allaient  former, dans les années à venir, la partie la plus visible du phénomène), Nostromo ont instantanément fait place nette grâce à un son littéralement accablant, mêlant technicité délirante, paroles rancunières et force de frappe insensée.

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