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Culture

Le jour où les Beatles ont pris de l'acide avec Peter Fonda

Comment la came a fait vivre pas mal de moments gênants au Fab Four lors de sa tournée américaine de 1965.

Alors que je travaillais avec Gillian McCain à l'élaboration de notre prochain livre – sixty-nine: An Oral History, dédié à la scène musicale des années 1960 – j'ai eu l'idée d'insérer des chapitres inédits dans lesquels nous n'aurions pas réalisé les interviews. Dès lors, notre matériau principal reposait sur des sources secondaires éditées par nos soins, comme des interviews dans des magazines tels que Rolling Stone et des livres à l'image du Don't Tell Dad de Peter Fonda. Ces chapitres sont assez peu nombreux, deux ou trois au final, et comme nous connaissions l'influence fondamentale du LSD sur la scène musicale, nous avons décidé de relater le second trip des Beatles sous LSD dans le cadre de l'un de ces chapitres « expérimentaux ». Certaines citations ont d'ailleurs été éditées pour la clarté de l'article.

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Le premier trip sous acide des Beatles était un accident. La première rencontre des Beatles avec le LSD remonte au printemps 1965, lorsque John Lennon et George Harrison, accompagnés de leurs épouses Cynthia Lennon et Patti Boyd, ont été invités à dîner dans la maison de leur dentiste.

John Riley – le dentiste en question – et sa petite amie Cyndy Bury avaient préparé au groupe un délicieux repas. Après cela, les invités étaient restés pour le café. John Riley voulait être le premier à faire découvrir le LSD aux Beatles. Ce n'est qu'après avoir englouti leur café que John Riley a avoué à Lennon que les morceaux de sucre contenaient du LSD – une nouvelle drogue très puissante, aux incroyables pouvoirs hallucinogènes.

Lennon a dit : « Putain, pourquoi t'as fait ça ? »

Harrison, lui, se souvenait parfaitement de cette scène : « Le dentiste a dit quelque chose à John et ce dernier s'est tourné vers moi pour me dire qu'on venait tout juste d'ingérer du LSD. Je ne savais pas ce que c'était alors que je me suis dit que ce n'était pas grave. »

Cynthia Lennon était beaucoup plus sensible. « C'était comme si on s'était retrouvé au milieu d'un film d'horreur, la pièce semblait de plus en plus grande… », a-t-elle confié.

« Ce type nous demandait de rester, a poursuivi George, mais l'endroit commençait à devenir sordide. On aurait dit qu'il cherchait à tout prix à ce qu'un événement se produise chez lui. Il pensait qu'on allait finir par faire un gang bang et que lui aussi allait pouvoir s'envoyer en l'air. À mon avis, c'était la raison principale de son invitation. »

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Les deux membres des Beatles et leurs épouses ont fini par prendre congé de John Riley pour trouver refuge au Ad Lid Club, où les effets de la drogue se sont alors pleinement fait sentir. John Lennon se [souvenait](https://books.google.com/books?id=HWuQu8EMDKcC&pg=PA177&lpg=PA177&dq=We+were+just+insane.+We+were+just+out+of+our+heads.+We+all+thought+there+was+a+fire+in+the+lift,+but+it+was+just+a+little+red+light,+and+we+were+all+screaming,+all+hot+and+hysterical!&source=bl&ots=4P4SlZ5yDw&sig=qiONxKqgRfOqo9-QWwdDai6qjVE&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwjHooargtHQAhVqllQKHcdaC_4Q6AEIHzAA#v=onepage&q=We were just insane. We were just out of our heads. We all thought there was a fire in the lift, but it was just a little red light, and we were all screaming, all hot and hysterical!&f=false) : « On était fou, on avait complètement perdu la tête. On voyait un feu dans l'ascenseur mais en réalité il s'agissait seulement d'une petite lumière rouge. »

Alors que John commençait à péter les plombs, George vivait la chose différemment : « Je me sentais extrêmement bien, comme si Dieu était présent et que je pouvais le voir dans chaque brin d'herbe. »

La nuit prit fin dans la maison de George à Esher. John pouvait alors reconsidérer son opinion sur l'acide. « Mon Dieu, c'était terrifiant et fantastique, affirmait-il. La maison de George ressemblait tout simplement à un immense sous-marin. » Quelques mois plus tard, lors de la seconde tournée des Beatles aux États-Unis, John et George ont décidé de reprendre du LSD pendant leur temps libre à Los Angeles.

Il est maintenant temps de passer au récit de ce second trip sous LSD en ce 24 août 1965, dans la maison de Zsa Zsa Gabor au 2850 Benedict Canyon à Beverly Hills – une journée historique où la musique populaire a connu un immense tournant.

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George Harrison : John et moi avions décidé de faire goûter le LSD à Paul et Ringo parce qu'on ne parvenait plus à les comprendre. Nos différends étaient trop importants, nous n'arrivions plus à les suivre, le LSD nous avait totalement transformés.

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John Lennon : Nous avons choisi de reprendre du LSD lors de notre tournée en 1965 dans la maison où nous logions, une de ces maisons d'actrice.

George Harrison : C'était une maison en forme de fer à cheval située sur une colline de Mulholland.

Peter Fonda : Les Beatles logeaient sur Benedict Canyon dans une maison sur pilotis. On m'avait demandé de me ramener et je suis venu dans ma Jaguar. Je devais donner un mot de passe à la police postée devant la maison pour pouvoir rentrer. J'ai compris plus tard la raison d'une telle protection, lorsque j'ai vu des hordes de fans scander leurs noms près de la baraque. [D'après les mémoires de Peter Fonda Don't Tell Dad]

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Roger McGuinn : Nous sommes entrés, puis David Crosby, John Lennon, George Harrison et moi-même avons pris du LSD pour apprendre à mieux nous connaître.

John Lennon : Nous étions plusieurs à prendre du LSD – Ringo, George, moi, Neil Aspinall et Crosby et McGuinn des Byrds.

George Harrison : Paul ne voulait pas prendre de LSD, c'était un refus catégorique. Ringo et Neil ont pris sa part. Dave Crosby et Roger McGuinn des Byrds étaient là, et je ne sais pas pourquoi mais Peter Fonda aussi était là.

Peter Fonda : J'avais à peine mis le pied dans la maison que David Crosby me donnait déjà ma dose de LSD. [d'après les mémoires de Fonda Don't Tell Dad]

George Harrison : Quand le LSD a fait effet, je me suis dit : « Mon Dieu. » J'essayais de jouer de la guitare, puis j'ai plongé dans la piscine, et c'était génial, l'eau était bonne.

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John Lennon : Nous étions dans le jardin, c'était seulement notre deuxième trip sous LSD et on ne savait pas vraiment quoi faire dans un endroit aussi agréable. Tout à coup, on a vu Don Short, un journaliste, et on s'est demandé comment on allait faire pour nous comporter normalement.

George Harrison : Je nageais dans la piscine lorsque j'ai entendu un bruit – l'acide décuple tous vos sens, vous pouvez presque voir derrière votre tête. Je sentais des mauvaises ondes alors je me suis retourné et je suis tombé sur Don Short du Daily Mirror . Il n'arrêtait pas de nous harceler pendant notre tournée, il racontait un tas de fadaises, prétendait être sympa avec nous, mais il était tout le temps là.

[John Lennon](https://books.google.fr/books?id=g9YFvAv6GrwC&pg=PT276&lpg=PT276&dq=we+were+terrified+waiting+for+Don+Short+to+go,+and+Neil+Aspinall,&source=bl&ots=yBoIaSHt43&sig=5WWYdpCcprm-goeRPCANkAmcZg&hl=en&sa=X&rediresc=y#v=onepage&q=we were terrified waiting for Don Short to go, and Neil Aspinall,&f=false) : On ne voulait pas de Don Short alors on a demandé à Neil Aspinall, qui prenait de l'acide pour la première fois, d'assurer son rôle de manager en lui disant de dégager.

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George Harrison : On était dans un coin, John, moi et Roger McGuinn, et Don Short se trouvait à vingt mètres de nous, en train de parler. On avait l'impression de le voir à l'autre bout d'un télescope. Il avait l'air tellement loin, et on disait : « Oh putain, il est encore là lui… » Neil a alors dû l'emmener faire une partie de billard, pour le tenir éloigné de nous.

Ringo Starr : Neil devait s'occuper de Don Short pendant que je me prélassais dans la piscine.

Don Short : Neil Aspinall m'a conduit en bas pour faire un billard. Son job consistait seulement à détourner mon attention pendant que tout le monde prenait de l'acide.

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George Harrison : Assurément, personne n'a envie de partager du LSD avec Don Short autour d'un billard.

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John Lennon : Paul était complètement à part. Nous, on ne parvenait même pas à manger, c'était impossible. Tous ces gens dans la maison nous offraient de la bouffe, on la saisissait mais on faisait tout tomber par terre.

Peter Fonda : David Crosby est arrivé et m'a attrapé pour me dire que George ne se sentait vraiment pas bien. Je ne sais même pas pourquoi il est venu vers moi. J'ai dû aller vers George et lui dire : « Ne t'inquiète pas George, ta réaction est tout à fait normale, la drogue touche ton esprit puis ton cerveau, tes fonctions motrices s'en trouvent bouleversées. » [D'après les mémoires de Peter Fonda Don't Tell Dad]

George Harrison : Peter n'arrêtait pas de me dire : « Je sais ce que ça fait d'être mort, parce que je me suis tiré dessus. » Il s'était accidentellement tiré dessus une fois et il m'a alors montré la trace de sa blessure.

[Peter Fonda](https://books.google.fr/books?id=g9YFvAv6GrwC&pg=PT276&lpg=PT276&dq=When+I+was+ten+years+old,+I'd+accidentally+shot+myself+in+the+stomach+and+my+heart+stopped+beating+three+times+while+I+was+on+the+operating+table,+because+I'd+lost+so+much+blood.&source=bl&ots=yBoIaSJt3Z&sig=F3zRBZnZBJEelMezqinN1xOGyI&hl=en&sa=X&rediresc=y#v=onepage&q=When I was ten years old, I'd accidentally shot myself in the stomach and my heart stopped beating three times while I was on the operating table, because I'd lost so much blood.&f=false): Je me suis accidentellement tiré dans l'estomac lorsque j'avais dix ans. Mon cœur s'est arrêté de battre à trois reprises lorsque j'étais sur la table d'opération.

John Lennon : Peter Fonda restait assis à mes côtés et me disait : « Je sais ce que ça fait d'être mort… » On lui répondait : « Putain mais nom de Dieu, tu vas la fermer, on s'en fout complètement ! »

George Harrison : Peter était hyper chiant.

Peter Fonda : Lennon me regardait fixement et me disait : « Tu sais ce que ça fait d'être mort ? Qui t'a mis cette merde dans la tête ? »

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Roger McGuinn : Lennon n'en pouvait plus et a dit : « Dégagez-moi ce gars ! »

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George Harrison : Ensuite, ils ont ramené quelques starlettes à la maison. Le soir, des tas d'étrangers traînaient dans la baraque. L'acide nous permettait de rester en dehors de toutes ces conneries.

On nous a montré un film, une version drive-in de Cat Ballou. C'était très étrange de regarder ce film sous acide.

[Roger McGuinn](https://books.google.fr/books?id=g9YFvAv6GrwC&pg=PT277&lpg=PT277&dq=Roger+McGuinn:+We+were+watching+Cat+Ballou,+and+John+didn't+want+anything+to+do+with+the+Fondas.&source=bl&ots=yBoIfLHr24&sig=-XOqpp5yyhamefS74CJPM0YgXz4&hl=en&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=Roger McGuinn: We were watching Cat Ballou, and John didn't want anything to do with the Fondas.&f=false) : On matait _Cat Ballou_ et John ne voulait pas entendre parler des Fonda.

George Harrison : J'avais toujours détesté Lee Marvin, et même sous LSD je ne voulais pas voir ce mec avec un chapeau melon… Pour moi, ce film est la pire bouse jamais réalisée, c'en était trop.

Je ne pouvais plus rester ici, puis bang ! Mon corps tout entier s'est effondré. J'ai regardé tout autour de moi et j'ai remarqué que John venait de faire la même chose.

Roger McGuinn : Il y avait une grande salle de bains dans la maison. On était tous assis à jouer de la guitare et on entonnait nos chansons préférées. John et moi étions d'accord pour dire que « Be-Bop-A-Lula » était notre morceau préféré des années 1950.

Peter Fonda : McGuinn et Harrison jouaient de leur guitare électrique à douze cordes sans ampli mais les murs épais de la salle de bains agissaient comme un amplificateur pour le son. [D'après les mémoires de Fonda Don't Tell Dad]

Roger McGuinn : J'ai parlé de Ravi Shankar à John. Je le connaissais car nous étions sur le même label. C'est là qu'il m'a avoué n'avoir jamais écouté de musique indienne avant ça.

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David Crosby : George a dit à un gars que je lui avais fait découvrir Ravi Shankar. Je me souviens, je me promenais avec mon album de Ravi sur moi, essayant tant bien que mal de le faire écouter aux autres. Je leur disais : « Si tu ne sais pas quoi faire, écoute ça… »

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Peter Fonda : Je suis allé dans la cuisine pour choper un truc à boire et je me suis dirigé vers Peggy Lipton, que je connaissais. Je suis resté assis dans le salon, l'air absent.

Elle a dit : « Je ne sais pas pourquoi je suis ici… »

Je suis reparti voir les gars et leur ai dit qu'une jolie blonde était assise dans le salon. L'un d'eux m'a demandé si j'étais en plein trip et je lui ai répondu : « Non, j'ai reniflé son entrejambe, et elle est bien blonde… »

[d'après les mémoires de Peter Fonda Don't Tell Dad]

Peggy Lipton : J'étais la seule fille de la soirée et ça ne plaisait pas du tout à John. Il n'aimait pas du tout me savoir ici. Il était méchant et sarcastique. À un moment, il regardait un album photo, des clichés de leur première tournée, et il s'est montré très méprisant à mon égard : « Qu'est-ce qu'elle fout ici, elle ? »

Nous avons fini par fumer un joint dans la salle de bains. J'étais plutôt intimidée après les attaques de John mais je suis vraiment devenue parano lorsque j'étais complètement défoncée.

Paul et moi sommes sortis de la salle de bains pour nous rendre dans le salon. Il tenait ma main, la pièce était plongée dans l'obscurité, le joint faisait son effet, c'était bien.

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Mais j'étais trop défoncée.

La situation devenait étrange, Paul était totalement déconnecté. [d'après les mémoires de Peggy Lipton Breathing Out]

Joan Baez : Ils envoyaient des gens à l'extérieur pour leur ramener des groupies. Ainsi ils avaient à leur disposition tout un tas de filles et pouvaient en choisir une pour « sortir » avec elle – vous avez compris l'idée. Ces filles restaient en bas, complètement silencieuses, attendant de voir si l'un des membres allait les choisir ou non.

[Peggy Lipton](https://books.google.fr/books?id=1DWei3xOAhYC&pg=PA75&lpg=PA75&dq=Paul+became+silent+in+bed.+We+made+love,+and+for+a+while+my+anxieties+receded,+but+as+he+drifted+in+and+out+of+sleep,+I+knew+I+was+losing+him.+I+lay+there+for+a+while+crying,+without+Paul+knowing,+and+then+got+up,+gathered+my+clothes+and+silently+slipped+out+the+door.&source=bl&ots=MFqfKSJ6Yy&sig=BPlruiyy-pNirXqfdNATMsJQFEk&hl=en&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=Paul became silent in bed. We made love, and for a while my anxieties receded, but as he drifted in and out of sleep, I knew I was losing him. I lay there for a while crying, without Paul knowing, and then got up, gathered my clothes and silently slipped out the door.&f=false) : Paul est devenu beaucoup plus silencieux au lit. Nous avons fait l'amour et mes angoisses ont disparu pendant un court instant, mais lorsqu'il s'est tourné et endormi, je savais déjà que je le perdais. Je suis restée un moment allongée là, en sanglots, Paul ne le savait pas. Après ça, j'ai ramassé mes vêtements pour m'échapper discrètement par la porte.

[Joan Baez](https://books.google.fr/books?id=ROyzSRT6nF0C&pg=PA41&lpg=PA41&dq=There+weren't+enough+bedrooms+for+everybody,+so+John+told+me+I+could+stay+in+his+room.+So+I+went+to+sleep+and+he+came+in,+in+the+middle+of+the+night,+and+I+think+he+felt+compelled,+and+he+started+coming+on+to+me,+very+unenthusiastically&source=bl&ots=5QJBW2N3vK&sig=mMgoRy-gb5dzmvrlWAfbmiqHVzs&hl=en&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=There weren't enough bedrooms for everybody, so John told me I could stay in his room. So I went to sleep and he came in, in the middle of the night, and I think he felt compelled, and he started coming on to me, very unenthusiastically&f=false) : Il n'y avait pas assez de chambres pour tout le monde, alors John m'a invitée à dormir dans sa chambre. Je suis allée me coucher et il m'a rejointe au milieu de la nuit. J'avais l'impression qu'il se sentait un peu « obligé » de me faire l'amour.

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Joan Baez : J'ai dit : « John, tu sais, je suis sûrement aussi fatiguée que toi. Je ne veux pas que tu te sentes mal à l'aise ou quoi que ce soit… » Il m'a alors répondu : « Oh, merci, c'est cool. »

On s'est bien marré puis on s'est endormi.

[Peggy Lipton](https://books.google.fr/books?id=1DWei3xOAhYC&pg=PA75&lpg=PA75&dq=Paul+became+silent+in+bed.+We+made+love,+and+for+a+while+my+anxieties+receded,+but+as+he+drifted+in+and+out+of+sleep,+I+knew+I+was+losing+him.+I+lay+there+for+a+while+crying,+without+Paul+knowing,+and+then+got+up,+gathered+my+clothes+and+silently+slipped+out+the+door.&source=bl&ots=MFqfKSJ6Yy&sig=BPlruiyy-pNirXqfdNATMsJQFEk&hl=en&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=Paul became silent in bed. We made love, and for a while my anxieties receded, but as he drifted in and out of sleep, I knew I was losing him. I lay there for a while crying, without Paul knowing, and then got up, gathered my clothes and silently slipped out the door.&f=false) : Je savais que Paul ne voulait plus de moi, et tout était fini, ma vie entière.

Ringo Starr : Cette journée a été fabuleuse. La nuit pas tellement, parce qu'on avait l'impression que ça ne prendrait jamais fin. 12 heures plus tard, on se disait : « Faites que ça s'arrête, par pitié. »

Vous pouvez retrouver les illustrations de Lili Emtiaz sur son site.

Pour plus d'histoires saugrenues, jetez un œil à la nouvelle édition de Please Kill Me, réalisée pour le 20e anniversaire de sa sortie.

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