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Culture

À vendre : un col roulé de Steve Jobs et une robe de Marilyn Monroe

Tout ce qu’il s’est passé dans le monde de l’art la semaine dernière.
Image de Une : à gauche, Steve Jobs en conférence, vêtu de son pull col roulé noir fétiche. Image via ; à droite, Marilyn Monroe chantant Joyeux Anniversaire au président américain John F. Kennedy, à New York, le 19 mai 1962. Image via.

Beaucoup de choses se sont passées cette semaine dans le monde étrange de l'art. Certaines étaient scandaleuses, d'autres étaient juste complètement démentes mais toutes méritent votre attention. Voyez plutôt :

+ L’inénarrable pull noir à col roulé de Steve Jobs est à vendre pour 1000 dollars. La maison de vente aux enchères Julien’s Auctions organise le 23 septembre prochain une vente d’objets et accessoires ayant appartenu à des célébrités. On y trouve aussi la  robe sculpturale que Marilyn Monroe portait pour l’anniversaire du président J.K. Kennedy. [Artnet News]

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+ Le procès des « cols rouges » de Drouot s’est terminé, mardi, avec la condamnation — jusqu’à trois ans de prison et 60 000 euros d’amende — pour 31 des commissionnaires de la maison de vente aux enchères impliqués dans une affaire de vols de grande ampleur — pourtant connue de tous à Drouot, dit-on. [Le Monde]

+ Le directeur du Victoria & Albert Museum (V&A) a annoncé sa démission, déçu par le vote des Britanniques en faveur du Brexit. Martin Roth, de nationalité allemande, était le premier directeur étranger du prestigieux musée londonien. [The Guardian]

Déborah de Robertis en performance à l'exposition Araki au Musée Guimet, à Paris, le 4 septembre, avant de se faire virer du musée. Image via

+ Déborah de Robertis a encore frappé. L’artiste luxembourgeoise qui s’était fait virer du Musée d’Orsay pour avoir exhibé son sexe aux côtés de L’Origine du monde de Gustave Courbet 2014, puis s’être dénudée sous l’Olympia de Manet en janvier dernier, a été sortie manu militari du Musée Guimet dimanche dernier alors qu’elle dégustait goulûment une pastèque posée entre ses cuisses lors de l’exposition du photographe japonais Araki. [20 Minutes]

+ Un groupe d’artistes et de figures du monde de l’art israéliens ont porté plainte contre le ministre de la culture israélien, Miri Regev, suite à de nombreuses atteintes à la liberté d’expression. [The Art Newspaper]

+ Venise ne sera pas ajoutée à la liste des sites du Patrimoine mondial de l’humanité en danger. [The Art Newspaper]

+ Un tableau disparu de René Magritte a refait surface en Angleterre. Ou plus exactement, un morceau du tableau, dont l’existence était seulement avérée par une vieille photo. Des parties de La Pose enchantée avaient été découvertes à New York t Stockholm, et c’est dernièrement sous les couches d’une autre peinture que la dernière pièce du puzzle a été retrouvée. [BBC]

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+ Le photojournaliste grec de l’AFP Aris Messinis a reçu le Visa d’or pour son travail sur l’arrivée des migrants sur l’île de Lesbos en Grèce. [Libération]

+ Une résidence d’artistes hébergée sur un cargo se retrouve bloquée au large du Japon. La cause : la faillite de la compagnie maritime propriétaire du bateau, qui entraîne l’impossibilité pour les ports d’accueillir tous ses navires. [Vancouver Sun]

Edvard Munch, Le Cri, 1893. Image via

+ Ce que l’on a longtemps pris pour une chiure d’oiseau sur le célèbre Cri d’Edvard Munch n’était en fait qu’une vulgaire goutte de cire. [The Guardian]

+ La galerie Gagosian va tenir un stand de tatouage à la New York Art Book Fair. 250 balles la pièce. Voilà, voilà. [Artnews]

+ On sait qui a volé une œuvre de l’artiste Kenny Scharf à Harlem. L’auteur des faits a été identifié sur une caméra de surveillance. [Gothamist]

+ Nouvel épisode dans la censure sur Facebook : cette-fois c’est une étude de la main d’Erasme de 1523 de Hans Holbein le Jeune, qui n’a apparemment pas été conforme aux standards du réseau social. Facebook déplore une « erreur humaine ». [The Guardian]

+ L’une des statues de Donald Trump, qui étaient apparues sur des places publiques à New York, Seattle ou San Francisco le mois dernier, va être mise aux enchères en octobre prochain à Los Angeles, entre 10 000 et 20 000$. [Los Angeles Times]

+ Karl Lagerfeld s’est associé avec le fabricant allemand de matériel de beaux-arts Faber-Castell et sort Karlbox, un « kit d’artiste » : 350 fournitures, dont 120 feutres à l’eau — pour 2500€. [Vogue]

Le kit Karlbox de Karl Lagerfeld en partenariat avec Faber-Castell. Image via

Nous avons loupé un fait importantissime du monde de l'art ? Paraît que les commentaires ci-dessous sont faits pour ça.