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Le gros bébé du mois

Ce mois-ci, départagez une huissière de justice d'Agen, un joueur de machines à sous italien, will.i.am et plein d'autres geignards.

Gros bébé #1 : will.i.am

(photos via, via)

L’incident : Le chanteur Pharrell Williams a lancé une chaîne YouTube appelée « i am OTHER ».

La réponse appropriée : La regarder/ne pas la regarder. Ça dépend de ce que vous aimez voir à la télé.

Ce qui s’est réellement passé : will.i.am veut poursuivre Pharrell Williams en justice, parce qu’il utilisait « i am » avant lui.

La semaine dernière, will.i.am a déposé un avis d'opposition contre la compagnie de Pharrell, i am OTHER, affirmant qu'il possède la propriété intellectuelle de l’expression « i am ».

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Dans les documents obtenus par le magazine Rolling Stone, l'équipe juridique de will.i.am a déclaré que Pharrell utiliserait son logo « i am OTHER » d'une manière similaire à la façon dont will.i.am utilise son propre logo «I AM ». « Le dépôt de la marque est de nature à diluer la marque I AM et la marque WILL.I.AM », explique le document.

Dans une déclaration à Rolling Stone, Pharrell a dit : «Je suis déçu que Will, un confrère, dépose une plainte contre moi. Je suis quelqu'un qui aime mettre les choses au clair et discuter et j’ai essayé de le faire à plusieurs occasions, sans résultat. Je suis surpris de voir comment tout cela est géré et je suis convaincu que tout cela sera jugé sans fondement, car toute cette histoire est ridicule. »

Pharrell a contre-attaqué en justice, affirmant que son utilisation de l'expression « i am » est « clairement différente » de celle de will.i.am.

L’expression « I am » a été utilisée précédemment par le groupe de rap marseillais IAM, le film I Am Legend, les chansons « I am the Walrus » et « I Am What I Am », ainsi que la série de livres pour jeunes adultes I Am Number Four. En outre, elle est couramment utilisée par toute les personnes qui parlent anglais. Et probablement par des gens qui parlent d'autres langues aussi.

Affaire à suivre.

Gros bébé #2 : Une huissière de justice d’Agen

(via)

L’incident : Une huissière de justice a réalisé une saisie qui ne s’est pas bien passée.

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La réponse appropriée : Changer de métier.

Ce qui s’est réellement passé : Après avoir été forcée à manger sa convocation, elle a porté plainte.

Une huissière de justice s’est rendue au domicile d’un habitant d’Agen, le 18 juillet, pour lui remettre une convocation de saisie comme elle le fait pratiquement chaque jour. L’administré étant absent, elle a remis la convocation à son frère qui lui a ouvert la porte.

L’homme de 32 ans s’étant montré très peu amical, comme on peut s’y attendre lorsqu’on vient piquer la télé de quelqu’un, le ton est rapidement monté. Après un échange verbal agressif, l’homme a roulé la convocation en boule et l’a enfoncée dans la bouche de son interlocutrice.

L’huissière a porté plainte sans faire savoir à la presse si l’homme lui avait fait subir d’autres violences – par exemple, la forcer à manger le poste de télévision en pièces détachées ou la chaîne hifi.

Poursuivi pour outrage et violences à l’encontre d’un officier ministériel, l’homme comparaîtra en novembre devant le tribunal d’Agen.

Gros bébé #3 : Un joueur italien

(via)

L’incident : Un Italien a perdu 5 000 euros dans des machines à sous.

La réponse appropriée : Confier à sa femme tous ses moyens de paiement.

Ce qui s’est réellement passé : L’homme est revenu avec une hache pour détruire les machines.

Après avoir joué et perdu 5 000 euros en deux semaines dans les machines à sous d’un café de Fontaniva, en Italie, un homme de 47 ans est revenu sur les lieux, samedi 20 juillet, armé d’une hache.

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Hors de lui, il a passé ses nerfs sur les différentes machines du café – dont certaines étaient utilisées – avant de repartir, au milieu des clients.

Aucune information n’a été publiée concernant son arrestation mais le montant du préjudice devrait s’élever à plusieurs fois le montant qu’il a perdu.

Gros bébé #4 : Un surveillant de plage dont on ignore le nom

L’incident : Un Américain a vu deux enfants nus sur la plage.

La réponse appropriée : Sourire en les voyant faire des petits pâtés de sable.

Ce qui s’est réellement passé : Il a appelé la police.

La semaine dernière, l’écrivain Jeff Edelstein était sur la plage à Spring Lake, dans le New Jersey, avec sa femme et ses deux enfants.

Alors qu’ils étaient sur le point de rentrer chez eux, Jeff a enlevé le maillot de bain de ses enfants pour en enlever le sable. Ses enfants ont 2 et 4 ans.

Ce faisant, il a été interpellé par un surveillant de plage qui lui a dit : « Vous ne pouvez pas faire ça ici, Spring Lake n’est pas ce genre d’endroit. »

Jeff l’a ignoré et a continué à faire la toilette de ses enfants. Peu de temps après, il a entendu le surveillant dire au téléphone : « J’ai deux personnes nues sur la plage. »

Quelques minutes plus tard, un policier est arrivé. Selon Jeff, le surveillant de plage a pointé du doigt dans leur direction en criant : « C'est eux ! »

Selon lui, une fois que le policier a découvert qu’il s’agissait de deux enfants nus, il n’a tasé ni arrêté personne (ce qui est inhabituel dans cette colonne) et a seulement laissé Jeff et sa femme rentrer chez eux – avec un avertissement.

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Gros bébé #5 : Une directrice de crèche

L’incident : Une institutrice a sauvé une classe entière d’enfants d’un bâtiment en feu.

La réponse appropriée : La féliciter. Peut-être même lui décerner une médaille ou un truc dans le genre.

Ce qui s’est réellement passé : L’institutrice s’est fait virer.

La semaine dernière, Michelle Hammack travaillait à Little Temples Childcare, une crèche de Jacksonville, en Floride.

Alors que les enfants dont elle avait la responsabilité faisaient leur sieste de l’après-midi, Michelle a senti une odeur de brûlé et a mené l’enquête. Dans la cuisine, elle a découvert un départ de feu dans le four. Quand elle a ouvert la porte du four, la fumée qui s’en est échappée a déclenché l’alarme incendie.

Elle est retournée dans sa salle de classe, a réveillé ses enfants et les a amenés à l’extérieur pour les mettre en sécurité.

Alors que les autres professeurs comptaient les enfants, Michelle est retournée dans le bâtiment pour s’assurer qu’il n’y avait plus d’enfant en danger. À l’intérieur, elle s’est rendu compte que le feu était suffisamment petit pour qu’elle l’éteigne toute seule avec un extincteur.

À son retour au travail le lendemain, elle s’est fait licencier.

Selon le média local Action News Jackson, Olga Rozhoav, la propriétaire de Little Temples Childcare, a déclaré : « je l’ai licenciée parce qu’elle a quitté sa salle de classe. Même durant leur sieste, les instituteurs doivent être auprès des enfants. C’est inacceptable, et si quelqu’un d’autre fait la même chose, je le virerai aussi. Je les virerai. Point final. »

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Le Département de l’enfance et de la famille enquête actuellement sur l’incident.

Gros bébé #6 : Le centre pour enfants Clown Town

via/image via)

L’incident : Des gens ont chanté « Joyeux Anniversaire ».

La réponse appropriée : Chanter avec eux, ou seulement bouger vos lèvres si vous êtes timide. Applaudir à la fin.

Ce qui s’est réellement passé : Une femme a appelé la police.

La semaine dernière, un anglais du nom de Colm Doherty a tenté de réserver une salle de jeux du nom de Clown Town pour une fête d’anniversaire à Muswell Hill, Londres.

On lui a répondu qu’il n’y avait plus de formule d’anniversaire disponible pour la date désirée. Il a cependant décidé d’amener sa fille Cara, ainsi que 26 autres personnes, à Clown Town et de payer la formule non-anniversaire la plus chère.

Une fois à l’intérieur, ils ont réalisé que deux des « stands de fêtes » étaient inutilisés et ont demandé à une membre du personnel s’ils pouvaient en occuper un. Elle leur a dit que c’était d’accord.

Plus tard, l’employée est revenue en leur disant qu’elle avait eu « de gros problèmes » en leur permettant d’utiliser le stand et leur a expliqué que, comme ils n’avaient pas réservé de formule d’anniversaire, ils ne seraient ni autorisés à partager un gâteau ni à chanter « Joyeux Anniversaire ».

Colm l’a ignorée et a apporté le gâteau d’anniversaire de sa fille. Alors qu’il était en train de le découper, les gens ont chanté « Joyeux Anniversaire ».

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Colm a déclaré par la suite : « On sentait un peu de tension parmi le personnel, et une femme en particulier est venue vers nous en criant qu’on ne pouvait pas chanter ni sortir un gâteau. »

Colm s’est tenu face à elle, pour l’empêcher d’interrompre la chanson entonnée par les enfants. C’est à ce moment-là qu’elle a appelé la police.

Dans une déclaration au Daily Mail, le manager de Clown Town a expliqué que c'est leur politique et que « vous ne célébrez pas de fête d'anniversaire dans nos locaux à moins que la formule que vous avez achetée ne vous le permette ». Ajoutant : « Il y avait quatre autres groupes et nous ne voulions pas qu'ils voient que les gens peuvent simplement venir et fêter un anniversaire sans respecter notre politique. » Précisons que Colm a dépensé près de 350 euros dans son établissement.

Les policiers sont venus à Clown Town mais ont décidé de ne prendre aucune sanction contre Colm.

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