Bernard Fèvre, dans les années 70.2043. Suite à un violent dérèglement des astres provoqué par le concert évènement d'Etoiluxe (le supergroupe formé par le fils de Jean-Michel Jarre, le fils de Cerrone, Martin Garrix et Gesaffelstein) au sommet du Mont Blanc, la Lune s'est détournée de son orbite et dérive aux confins de l'espace. Les habitants de la base France vont devoir affronter les multiples dangers que recèle cet univers infini. À leur tête, un leader : Bernard Fèvre.
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La trilogie indispensable de Bernard Fèvre.Non, vous n'êtes pas dans Métal Hurlant, vous êtes tranquillement en train d'écouter les premiers travaux de Bernard Fèvre, Suspense et Cosmos 2043, sortis respectivement en 1975 et 1977 sur le label Musax et annonçant la pièce maîtresse du pionnier français des synthés : Disco Club. Ces trois albums jamais réédités ressortiront successivement le 11 mai prochain, en CD/LP/digital grace au label Alter K.Ravivé par les dingues de dancefloor déçus par le backlash de l'electroclash au milieu des années 2000, Black Devil sévit tranquillement depuis 10 ans maintenant, sortant un album tous les deux ans chez Lo Recordings et reste un des rares musiciens de cette époque ayant su se renouveler complètement. Cette année, il a décidé de fêter ses 40 ans de carrière comme il se doit (et comme l'a fait Cerrone) en dépoussiérant et en remastérisant lui-même son legs à la France, plongée dans une nouvelle fièvre pour la library music. Clavier Solina, Moog monodique, Korg Poly, Mini Korg 700, magnétophone Teac 4 pistes, console Allen & Heath… On est bien dans l'hexagone pré-choc pétrolier, non ? Ecoutez « 2043 » pour vous en convaincre, le morceau est juste là :
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