Avant que les transmissions virtuelles n'envahissent la planète, les groupes de musique communiquaient avec leurs admirateurs par le biais des fans clubs. Généralement, pour un prix symbolique (quoique, certains frais d'adhésion étaient parfois extravagants), chaque abonné recevait une carte de membre officiel avec nom et numéro d'adhérent, un abonnement à la newsletter du groupe, le formulaire officiel de commande pour les produits dérivés du groupe et quelques autres babioles.
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Sur le cinquième disque de Noël, les Beatles ont créé une parodie surréaliste d'un programme de la BBC dans laquelle on entend des danseurs de claquettes passer des auditions. Les participants s'affrontent tandis qu'une femme blessée appelle la radio pour demander la chanson « Plenty of Jam Jars » des Ravellers pour tous les malades de l'hôpital de Solihull. Entre ça et d'autres conneries du genre, on retrouvait parfois une nouvelle chanson : « Christmas Time (Is Here Again) », notamment.Les Beatles semblent avoir enregistré leurs contributions aux flexis de 1968 et 1969 séparément. Lennon y lit « Two Virgins », puis d'autres poèmes ; lui et Yoko discutent de cornflakes en se marrant ; Paul chante et joue une mélodie en acoustique ; George parle aux fans et introduit Tiny Tim, qui chante « Nowhere Man »; Ringo place quelques mots. Le seul truc prouvant qu'on est bien en face d'un « disque » des Beatles, ce sont les morceaux du White Album et d'Abbey Road qu'on entend en fond sonore.
Après ça, John et Yoko ont enregistré le maxi de Noël « Happy Xmas (War Is Over) » / « Rudolph The Red-Nosed Reggae » en 1979. L'album de Noël de Ringo en 1999, I Wanna Be Santa Claus contient une autre version de « Christmas Time (Is Here Again) ». George s'est dévoué à Jai Sri Krishna et a donc été contraint d'abandonner Noël. Un enfoiré a assassiné John Lennon et un autre cinglé s'est introduit chez George Harrison pour le poignarder.