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Le gros bébé du mois

Ça fait maintenant plusieurs mois qu’on vous propose d’élire le plus gros bébé du mois et en préparant chaque édition, on se rend compte du nombre incroyable de pleurnichards qui peuplent cette planète.

Ça fait maintenant plusieurs mois qu’on vous propose d’élire le plus gros bébé du mois et en préparant chaque édition, on se rend compte du nombre incroyable de pleurnichards qui peuplent cette planète. On a décidé de sélectionner les cinq plus grosses râleuses du mois écoulé et de vous demander lequel méritait le titre de gros bébé du mois.

Gros bébé #1 : Le maire de Saint-Clément-de-Rivière

(via)

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L’incident : Une enseignante a fait dessiner à ses élèves des croix gammées dans le cadre d’un cours de géométrie.

La réponse appropriée : Présenter un professeur d’histoire à l’enseignante et faire dessiner aux enfants des colombes pour compenser.

Ce qui s’est réellement passé : Le maire du village menace de porter plainte contre l’enseignante et l’Académie de Montpellier a été saisie du dossier.

Une enseignante de l’école primaire Louis Landier de la commune de Saint-Clément-de-Rivière, dans l’Hérault, a utilisé vendredi dernier une croix gammée pour illustrer son cours de géométrie.

Suite à l’exposé de deux élèves sur la seconde guerre mondiale, l’institutrice a décidé de rester dans la thématique en proposant à ses élèves de CM2 de dessiner des swastikas.

Le petit Jonathan, 10 ans et d’origine juive, a refusé de se prêter à l’exercice. Sylvain Chlomik, vice-président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a qualifié le refus de Jonathan d’« acte de résistance ».

Plus tard, l’institutrice s’est rendue compte du malaise créé et a profité de la récréation pour arracher les pages sujettes à problème dans les cahiers des élèves.

Mise au courant de l’histoire par la mère de Jonathan, la directrice de l’école a informé l’inspecteur de l’académie de Montpellier qui a déclaré que l’affaire serait gérée en interne.

Le maire de Saint-Clément-de-Rivière a, lui, estimé qu’il s’agissait « soit d'une provocation délibérée, soit d'une maladresse pédagogique » et qu’il serait « sans pitié », n’hésitant pas à attaquer l’enseignante en justice si la volonté de nuire était prouvée. «Aucun amalgame ne doit pouvoir être fait entre la commune et la bêtise ou la légèreté d'esprit d'une institutrice» a-t-il déclaré avant d’ajouter que lui même avait dessiné des croix gammées et des caricatures d’Hitler à l’école quand il était en primaire.

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Le BNVCA a proposé à l’école de faire venir un déporté pour sensibiliser les enfants aux dangers du nazisme.

Gros bébé #2 : Bernard Foucher

(via)

L’incident : Un sexagénaire ne peut pas payer ses impôts à cause d’un bug informatique qui le déclare non-imposable depuis 7 ans.

La réponse appropriée : Fermer sa gueule et prendre un bain de champagne pour fêter ça.

Ce qui s’est réellement passé : Le retraité se bat depuis 2006 pour payer ses impôts et commence à être vraiment énervé.

Bernard Foucher, technicien PSA âgé de 66 ans résident de Bavans, dans le Doubs, n’arrive pas à payer ses impôts depuis 2006 alors qu’il touche des revenus. Depuis 7 ans, dès qu’il envoie un chèque au fisc, il reçoit un courrier avec le message : « Vous n’êtes pas imposé. Nous avons le plaisir de vous rembourser les sommes prélevées. »

« Mais bon sang, je veux payer des impôts » s’exclame Bernard Foucher. Il se bat donc chaque année auprès de l’administration pour qu’elle régularise sa situation, sans résultat. « Tous les ans je vais à l’hôtel des impôts de Montbéliard et les employés s’exclament “Encore vous !“ en me promettant que l’affaire va être rectifiée. »

Apparemment, l’erreur serait liée au fait que Bernard Foucher est né à Saïgon, en Cochinchine.

Le retraité a tenu à expliquer les raisons de son combat : « Tôt ou tard, le fisc vous retrouve et ça peut faire très mal. »

Gros bébé #3 : JetBlue

(via)

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L’incident : Un homme atteint du syndrome de la Tourette a crié « Bombe » dans un aéroport.

La réponse appropriée : Expliquer aux autres personnes présentes que le mec est malade et qu’il ne représente pas un danger.

Ce qui s’est réellement passé : On lui a dit qu’il n’était pas autorisé à prendre son vol.

La semaine dernière, Michael Doyle et un ami à lui se sont rendus à l’aéroport international Ronald Reagan, à Washington DC, pour prendre un vol vers Porto Rico, où ils avaient prévu de participer à une reconstitution de guerre civile. Ils organisaient leur voyage depuis 2 ans.

Michael est atteint du syndrome de la Tourette, ce qui signifie qu’il ne peut pas s’empêcher de crier les pensées qu’il refreine quand il devient nerveux. Il a d’ailleurs écrit une lettre à JetBlue (la compagnie sur laquelle il voyageait) et à l’aéroport pour les prévenir.

Quand il est arrivé à l’aéroport, il a pensé aux attentats de Boston et s’est tout naturellement mis à répéter : « Bombe » plein de fois d’affilée.

Étrangement, Michael a réussi à passer tous les contrôles de sécurité et est parvenu jusqu’au hall de départs.

Mais des membres du personnel de JetBlue sont venus à sa rencontre avant qu’il n’embarque pour l’informer qu’il ne serait pas autorisé à monter dans l’avion. Ce qui signifie que Michael allait manquer la reconstitution de la guerre civile à laquelle il voulait participer depuis deux ans (ce qui fait vraiment, vraiment une longue période pour rester excité par un jeu de rôle).

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Michael s’est plaint à la compagnie, qui lui a offert un autre vol pour s’excuser, sans pouvoir lui affirmer que la même chose ne se produirait pas la prochaine fois.

Gros bébé #4 : Le comté de Monroe en Pennsylvanie

Criminal mooning?

L’incident : Un lycéen de 18 ans a montré ses fesses à deux enfants.

La réponse appropriée : Ne rien faire. Montrer ses fesses est quelque chose de drôle. Et puis si ça avait choqué les enfants, ils se seraient sans doute mis à pleurer.

Ce qui s’est réellement passé : Larry a été exclu de son lycée et arrêté par la police.

Selon la police, Larry a montré ses fesses à deux fillettes de 13 ans qui visitaient son école, le lycée de Pleasant Valley dans le conté de Monroe, Pennsylvanie.

Les victimes de cette exhibition de postérieur intempestif l’ont dit à leur professeur, qui l’a raconté à la direction du lycée qui l’a rapporté à l’agent de police référent du lycée.

Larry a été escorté de son école les menottes aux poignets jusqu’au poste de police local, où il a été accusé de trouble de l’ordre public et d’exhibitionnisme. Il a aussi été interdit de participer à la cérémonie de remise des diplômes de son école et a été exclu. Les accusations retenues contre lui pourraient le mener en prison.

Doug Arnold, proviseur du lycée de quartier, a déclaré que « ne pas garder ses vêtements sur soi est une violation de la loi. C’est inacceptable dans une école. » Il a même ajouté : « Je ne connais personne qui tolérerait que quelqu’un montre ses fesses. » – ce qui sous-entend que Doug ne connaît que des gens extrêmement chiants.

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Gros bébé #5 : Le lycée d’Enloe et la Police de Raleigh

L’incident : Des enfants ont jeté des bombes à eau.

La réponse appropriée : Que dalle.

Ce qui s’est réellement passé : Une mini émeute s’est déclenchée et 8 personnes ont été arrêtées.

Le mois dernier, la direction du lycée d’Enloe à Raleigh, en Caroline du Nord, a entendu dire que des élèves préparaient une blague.

Par mesure de précaution, ils ont alerté la police locale qui a envoyé quelques agents sur le campus au cas où quelque chose arriverait.

La blague s’est avérée être une bataille de bombes à eau entre étudiants de 16-17 ans.

La police, héroïquement, est intervenue pour mettre fin à la partie de plaisir en plaquant violement les adolescents au sol.

Jahbriel Morris, 15 ans, ne participait pas à la bataille d’eau mais il a été transporté à l’hôpital pour des coupures et des ecchymoses : un agent de police l’a projeté à terre avant de le frapper à la tête « au moins deux fois ».

Kevin Hines, le père d’un étudiant, était venu récupérer son fils à la sortie des cours et a été témoin de l’interpellation violente de Jahbriel. Quand il a essayé d’intervenir, il a été sommé de quitter les lieux. Et quand il a essayé d’accéder au bureau du proviseur pour lui parler, il a été arrêté pour un motif genre « violation de propriété privée ».

Il n’est pas le seul à s’être fait arrêter. Au total, 7 lycéens lanceurs de bombes à eau ont été interpellés par la police et inculpés. Six d’entre eux pour trouble de l’ordre public et un pour coups et blessures. Il avait lancé une bombe à eau sur un agent de sécurité.

Certaines rumeurs sur Twitter ont dit que les ballons contenaient de l’urine ou de l’eau de javel mais selon un porte-parole de l’école, ils ne contenaient que de l’eau.

Toutes les personnes arrêtées ont été libérées sous caution.

:(

N'attendez plus et votez pour le plus gros bébé de ce mois de mai qui ressemble à un mois de novembre