L'équipe de mortier à l'extérieur de la ville.
Des habitants transportent le corps d'un homme tué à Bakhmut. Il n'existe qu'un seul service de voitures funéraires dans la ville, si bien que les victimes restent ensevelies sous les décombres pendant des semaines.
Dépossédée de tous ses habitants, à l’exception de quelques milliers de personnes, sur une population d’environ 75 000 habitants avant l’invasion, Bakhmut n’est plus que l’ombre carbonisée de son passé. Les tribunes du stade de football local sont déchirées par une explosion massive. La place de la ville est un point de distribution de pain marqué par les impacts des obus de mortier et d'artillerie. La clinique locale est un point d’évacuation militaire animé, rempli d’un flux constant de soldats et de civils ukrainiens morts ou blessés.« Chaque parcelle de cette terre est imprégnée de sang, les canons rugissent à toute heure » – Zelenskyy à propos de Bakhmut
Vue d'un immeuble résidentiel plusieurs semaines après un bombardement.
Les pompiers de Bakhmut évitent le risque de double attaque en évitant de se précipiter sur les lieux immédiatement après qu'ils aient été pris pour cible.
Un pompier crie depuis une fenêtre, demandant de l'aide à son collègue en bas.
Zhenya Yevtushenko.
Des opérateurs de drones à la périphérie de Bakhmut.
2С1 "Gvozdika", un canon automoteur soviétique de 122 mm, en opération près de Bakhmut.
Point de mobilisation à Bakhmut, où les médecins de combat traitent les soldats et les civils blessés.
Du sang est visible sur une civière au principal point d'évacuation de Bakhmut.
« On pensait que tout allait bien, mais on s’est examiné mutuellement pour voir s’il y avait des blessures et soudainement, on a commencé à vomir », raconte Olexiy, décrivant un symptôme de commotion cérébrale grave. Malgré leurs blessures, ils se disent déterminés à reprendre le combat. « Je ne veux pas rentrer chez moi. À la maison, il y a des problèmes d’électricité », confie Olexiy un sourire aux lèvres. Il fait référence aux attaques russes sur les infrastructures ukrainiennes qui ont provoqué de nombreuses coupures de courant. « Pas de doute. Nous attendons la prochaine relève pour repartir. »« Rien de mieux pour se réveiller le matin que du café fraîchement préparé et tirer des mortiers sur des bâtards. »
Olexiy (à droite) et Bogdan (à gauche) sont soignés pour leurs blessures au point central d'évacuation de Bakhmut après avoir été touchés par l'artillerie russe.
L'équipe de mortier s'abrite dans une cave pour éviter les tirs.
VICE Belgique est sur Instagram et Facebook.