Mercredi, le verdict tombait : l'ex-footballeur international anglais, Adam Johnson (passé par Manchester City et Sunderland, dont il a été renvoyé en février), était jugé coupable d'attouchements sexuels sur une mineure de 15 ans. Le joueur de 28 ans avait plaidé coupable à l'une des accusations d'activité sexuelle avec la jeune fille dont il connaissait l'âge : il avait avoué avoir embrassé l'adolescente. Le juge a annoncé qu'une peine privative de libertés était « presque inévitable ».Johnson avait d'abord entretenu une relation via les réseaux sociaux avec l'adolescente. Quand cette affaire avait explosé il y a quelques mois, les dirigeants de Fulham (qui évolue cette saison en Championship) avaient décidé d'agir, inquiets que leurs joueurs puissent être capables de faire la même chose. Le club a donc engagé un spécialiste qui s'est fait passer pour une adolescente de 16 ans, fan de Fulham, leur envoyant des messages sur Facebook.Kit Symons, manager du club londonien jusqu'en novembre dernier, a révélé mercredi au Times que certains joueurs étaient effectivement tombés dans le piège. Une stratégie payante donc : les dirigeants de Fulham ont pu informer leurs joueurs sur les dangers des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et Instagram. « Quelques jeunes joueurs y ont vraiment cru, a expliqué Symons. C'était un choc. Vous pouvez leur expliquer qu'ils pourraient se faire avoir et ils n'y croiront, et puis cela arrive, ils tombent dans le piège. »[Evening Standard]
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