Un carton Amazon balancé dans les buissons. Radharc Images / Alamy Stock Photo
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Scroll. Cela fait presque deux ans que vous entendez cette phrase en introduction de la revue de presse tech que nous balançons chaque lundi sur Instagram. À compter de ce lundi 5 juillet, vous allez aussi l’entendre sur notre site : chaque épisode de Scroll aura droit à son article récapitulatif. Voici les titres de la semaine.Le parlement canadien est en train de débattre d’une loi qui punirait de 11 000 euros d’amende les propos haineux sur les réseaux sociaux. (En cas de récidive, cette amende pourrait atteindre 35 000 euros.) Soi-disant, le texte baptisé « C-36 » ne doit punir que les formes les plus extrêmes de propos racistes, antisémites, homophobes... Et néanmoins, on est un peu inquiet.YouTube a supprimé une dizaine de vidéos dans lesquelles des Ouïghours témoignent des abus auxquels ils ont été soumis par les autorités chinoises. Apparemment, le fait que les témoins en question montrent leurs papiers d’identité dans les vidéos a déplu à la plateforme de Google. Promis, ça n’a rien à voir avec le gigantesque marché chinois, pour lequel de nombreux géants de la Silicon Valley se compromettent méchamment.Selon une enquête du journal américain Bloomberg, Amazon utilise des algorithmes pour embaucher, évaluer mais aussi virer ses livreurs. Certains des employés licenciés assurent qu’ils ont été mis à la porte sans raison valable, peut-être par des erreurs de calcul. Rappelons que les gens qui travaillent dans des entrepôts Amazon ont tellement peur de prendre la porte par manque de productivité qu’ils pissent dans des bouteilles.Aux États-Unis, Facebook propose désormais à certains de ses utilisateurs de balancer ceux de leurs amis qui semblent glisser vers l’extrémisme. Cet appel à la délation prend la forme d’un quasi-message de détresse qui propose d’« obtenir de l’aide ». Ça coûte moins cher qu’embaucher de nouveaux modérateurs et ça permet à Facebook de nettoyer un peu sa réputation de moteur à radicalisation.La nouvelle version de Windows supprime le « Blue screen of death » pour le remplacer par un écran noir. Les fameuses lettres blanches sur fond bleu qui signalaient un plantage majeur de votre PC depuis les années 80 rejoignent Clippy le trombone dans la fosse des inventions les plus marquantes de Microsoft. Ne vous en faites pas, votre bécane continuera à planter quoi qu’il arrive.VICE France est sur Twitter, Instagram, Facebook et sur Flipboard.
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