
« J’ai sorti ma beuh, la meilleure des meilleures », se rappelle-t-il en pensant à cette journée fatidique. « On l’a fumée et les concepts dont on a parlé étaient tout simplement incroyables. C’était hors norme. On a conclu qu’il fallait bâtir cet empire mondial et être acteurs de ce marché qui allait rapidement se chiffrer à des milliers de milliards de dollars. On a brainstormé tous les aspects possibles, la chaîne logistique, le financement, la géopolitique, le lobbying, la génétique et même les serres. On s’est rapidement aperçu que c’était une véritable mine d’or. »Lecteur assidu de la Bible du monde des affaires, Les 22 lois du marketing, Shively croit fermement qu’il est préférable d’être le premier dans l’esprit des gens que le premier sur le marché. Ainsi, avant même que les Américains n’aient eu vent de la légalisation, il a commencé à dire à la presse qu’il allait créer la première marque nationale de marijuana des États-Unis. Selon lui, sa toute nouvelle entreprise emploierait bientôt 10 000 personnes, tout en « produisant plus de millionnaires que Microsoft ».« En fait, ça devient un cercle vertueux, m’a-t-il expliqué au téléphone. Plus je fais de déclarations scandaleuses – de vraies déclarations –, plus je gagne en notoriété et je peux discuter de mes projets avec des plateformes de plus en plus importantes. Après tout, de quelle compagnie de weed parle-t-on tous aujourd’hui ? Celle qui est dirigée par un ancien givré de Microsoft qui fait tout un tas de déclarations scandaleuses. »
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