Bon comme la rencontre fortuite de la poutine et du poulet tikka

Peut-on sérieusement imaginer un monde sans frites ? C'est impossible, elles sont partout : dans nos assiettes, dans nos cultures, dans nos cœurs.

Une pénurie mondiale de frites nous laisserait dans un chaos culinaire des plus total : sans accompagnements au restaurant, sans baraque à frites, sans graisse sur les doigts. Car la frite, c'est la culture de la dalle, c'est la réponse à toutes les fringales.

En Slovénie, elles vont avec les burgers à la viande de cheval. En Australie, on en trouve sur son lieu de travail. En Belgique, elles font partie du patrimoine local et en France, on dit bien des « French fries » ?

Puisque la frite est universelle, il semble logique que chaque culture se les approprie et les cuisine, littéralement, « à sa sauce ». Le plat de poutine au poulet tikka que l'on trouve chez Badmaash à Los Angeles a cela de génial qu'il mélange les influences de deux univers gustatifs complètement opposées. C'est la rencontre fortuite entre la poutine, un monument de la bouffe de rue québécoise et le poulet tikka masala, un putain de classique de la cuisine indo-britannique.

Pour réaliser vous-même cette petite tuerie qui se dévore à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, vous aurez besoin d'un sacré paquet de pommes de terre, d'une bonne dose de ce que les Québécois appellent le « fromage skouik-skouik » (en fait, du cheddar caillé) et enfin, d'un bon tour de main pour maîtriser le nappage : un délicieux poulet en sauce façon tikka masala.

Le seul défaut de ce plat ? Vous ne pourrez plus vous arrêter d'en manger. Pourquoi ? Parce que ça défonce.