Le Liban est connu mondialement pour ses bonnes tables et son vin. Sa capitale, Beyrouth, est l’épicentre de la scène gastronomique du petit pays moyen-oriental.
Au restaurant Noy, les mezzés arméniens côtoient les classiques de la cuisine libanaise : homos, salade fattouche, kebbé et une bière locale, la Almaza.
Dans les cuisines du Noy, un jeune syrien s’affaire à la cuisson de la viande sur charbon. De la Turquie au Liban, le barbecue occupe une place de choix dans la culture arménienne : traditionnellement, les familles se réunissent le dimanche pour partager des brochettes de porc ou de bœuf, à la maison ou au restaurant.
Un des plats vedettes à la carte du Noy, la salade itch est un classique de la cuisine arménienne. Elle est composée de boulgour, d’oignons, de tomates et de fines herbes, garnie d’une mélasse de grenade, ingrédient phare de la gastronomie moyen-orientale.
Mustafa Jama, 40 ans, dans sa boulangerie de Bourj Hammoud. Avant de venir travailler au Liban avec ses deux frères, l’égyptien originaire de Tanta travaillait dans un hôtel de la ville balnéaire de Charm el-Cheik, qui a vu l’afflux de touristes réduire dû à l’instabilité politique et les problèmes de sécurité.
Le man’ouche est une préparation à base de pâte et de différentes garnitures. Les clients de la boulangerie Mar Jelies ont un choix de fromage, zaatar, viande ou soujouk, une saucisse de bœuf épicée.
En périphérie Est de Beyrouth, le quartier arménien de Bourj Hammoud est animé, surtout le dimanche. Libanais et travailleurs étrangers s’y retrouvent pour se balader, faire des courses ou profiter de l’offre abondante de restaurants.
Né à Daoura, quartier voisin de Bourj Hammoud, Georges Zaarour est originaire du village chrétien araméen de Maaloula, en Syrie. Après 7 ans d’exil au Canada durant la Guerre civile, il travaille aujourd’hui dans une boulangerie, comme son père avant lui.
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