Sarah Records est l’âme de Bristol

Clare et Matt, les fondateurs de Sarah Records. C86 Skywriting Unisex Between Hello and Goodbye, The Secret World of Sarah Records Noisey : Comment avez-vous fait connaissance ? Pourquoi avez-vous décidé de créer Sarah Records ?
Clare : Matt : Clare : Rires OK, et donc en 87, vous créez Sarah Records. C’est le début du CD, le hip-hop et la techno commencent à exploser à large échelle. Je trouve qu’il y a un truc un peu anachronique dans Sarah… Clare : Matt : Clare : Matt : Un pont de Bristol, qui a servi pour plusieurs visuels du label On est tombés sur des flyers assez cool où il y avait écrit « Tu loses, t’es déprimé, alors tu dois être un fan de Sarah Records : viens à notre concert ! ». Dans le fanzine que vous avez sorti spécialement pour le festival, vous avez compilé les pires revues de presses à votre sujet, d’ailleurs c’est un peu trash parfois. J’ai l’impression qu’il y a pas mal d’ironie chez Sarah… Clare : Matt : Clare : Mais sur le coup, vous en riiez de ces mauvaises revues de presse, non ? Clare : Rires Matt : NME, Melody Maker, Sounds Clare : L’animateur de « C’est Lenoir » sur France Inter, entre 1990 et 2011 On se demandait si c’était toujours la même personne qui enregistrait les singles de Sarah ou s’il y avait un lieu où vous alliez tout le temps pour ça. Les voix étaient souvent traitées de la même façon, il y a une couleur musicale vraiment commune à toutes vos sorties. Matt : Clare : Matt : Une impasse de Bristol dont le nom a servi à la dernière compilation du label. Le mode de fonctionnement du punk semble vous avoir influencé plus que la musique punk en elle même. Je pense à ces idées que tout le monde connaît par cœur maintenant : n’importe qui peut faire de la musique, si tu veux, tu peux enregistrer tout seul, le manque de moyen apporte un tas de nouveaux trucs, une nouvelle esthétique qu’on retrouve dans les pochettes, les fanzines, etc… Comment avez-vous adapté cet héritages avec Sarah ?
Matt : Aujourd’hui, les disques de Sarah sont introuvables et quand tu vas sur Discogs, tu tombes sur des prix vraiment exorbitants. On est bien loin de votre volonté de départ, et puis je me dis aussi que quelque part, vous devez vous sentir un peu dépossédés… Matt : Vous êtes partis un peu comme des princes. Tu pourrais nous parler de cette fête d’enterrement que vous avez organisé, « A day for destroying things » ?
Matt : Rires Camille Delvecchio joue dans Grand Blanc et co-anime l’émission Ether & Crac sur Radio Campus Paris aux côtés de Maxime Barré, le Bernard Lenoir de la Petite Ceinture. Elle n’est pas sur Twitter.

Lucas Doméjean réalise des films et joue de la batterie dans Béton Armé. Il n’est pas sur Twitter non plus. Putain de jeunes. Plus de passion et de fanzines Boy’s Own est la plus belle bande de branleurs qui ait jamais existé Legowelt a monté un fanzine cyberpunk Meatdog est le skinhead le plus taré de Melbourne Altars Of Madness est la première expo d’art contemporain consacrée au metal extrême