Tel Luis Suarez du Barça qui, le 6 janvier 2016, après avoir collé 4-1 à l’Espanyol au terme d’un match ayant cumulé un total de 13 cartons (11 jaunes, 2 rouges), n’a rien trouvé de mieux que d’attendre ses adversaires en haut d’un escalier en leur hurlant dessus : « Venez ! Je vous attends ! Bande de déchets ! », provoquant immédiatement une bagarre générale, Le Prince Harry s’apprête à mettre à feu et à sang un printemps 2017 qui ne lui avait rien demandé avec le féroce Synthetic Love. Un deuxième album brutal, fiévreux et particulièrement malveillant, qui voit le duo de Liège se lancer dans une explication sérieuse avec ses instruments et franchir un pas notable dans l’ultraviolence synthétique.
11 titres pleins de dérapages inopinés et d’embardées mongoloïdes parmi lesquels on trouve un sévère enchaînement de tubes XXL (« Synthetic Love », « Chemistry », « Day By Day », « Electric Eye ») et une reprise du « We Are The Public » de Motormark chantée par Emma Wahlgren du duo punk suédois The Guilt (qui signe également un autre titre sur le disque, « No Honey Left To Steal »). L’engin sort le 12 mai prochain sur Teenage Menopause et Rockerill Records, la pochette est une fois de plus signée Elzo Durt et on vous en fait écouter dès aujourd’hui les deux premier extraits, « Cheap But Not Funny » et « Communication Is Violence ». Ça se passe juste en-dessous, pour la première fois dans l’histoire des bagarres générales, des dérapages mongoloïdes et des disques brutaux, fiévreux et malveillants.
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Synthetic Love, sortie le 12 mai sur Teenage Menopause et Rockerill Records. Release party le 17 mai à Petit Bain avec Xiu Xiu et Delacave.
Exposition Elzo Durt Colors & Glory à partir du 27 avril à laGalerie du jour Agnès B. à Paris – on en reparle très bientôt.