LE NUMÉRO IRAK
J'étais Uday Hussein
La main qui contrôle la pompe à pétrole contrôle le monde. Entre 1979 et 2003, cette main était celle de Saddam Hussein. Il l’utilisait pour fomenter des guerres contre les pays voisins, assassiner ses citoyens dissidents ou encore manipuler la...
Troisième cul à droite
Après avoir connu pendant des années une dictature oppressive où une seule remarque désinvolte pouvait vous valoir un passage garanti sur l’échaffaud, les Irakiens ont appris à maîtriser l’art de la plaisanterie dissimulée. Quelque part, les échanges...
Sunnite ou chiite ?
Après la chute du régime de Saddam en 2003, l’armée a été dissoute et les anciens cadres du parti Baas ont été démis de leurs fonctions. Soudainement dépossédés du pouvoir économique et politique, beaucoup de jeunes sunnites—particulièrement dans la...
L'Irak des petits
J’ai deux cousins en Irak. Sara, qui a 15 ans, et Dani, 13ans. Ils vivent tous les deux dans le quartier al-Yarmouk de Bagdad, que ses habitants ont baptisé «les rues de la mort», car il est constamment attaqué. Sara et Dani se trouvent donc à l...
Ma vie en enfer
Esquiver des cailleras fondamentalistes, assister impuissant au meurtre d’une femme innocente en pleine rue, subir l’explosion d’une voiture piégée qui fait voler en éclats toutes les vitres de ta chambre…Bref, un jour comme un autre dans la vie d’un...
Secret de famille
En 2004, les gardiens de la prison d’Abou Ghraib se sont fait pécho en train d’entasser des corps nus pour en faire des pyramides humaines. En mars 2006, la prison a dû être vidée pour échapper au statut de «Pire endroit du monde». Sana et son fils...
Insurgés contre insurgés
Abu Omar nettoie sa mitraillette avec le vieux keffieh qui lui sert à masquer son visage quand il se bat dans la rue. Mais depuis deux semaines, cet insurgé ne s’est pas battu contre les Américains. L’influence croissante d’al-Qaeda sur la ville...
L'Irak vu d'en haut
La situation irakienne est un véritable bordel. Malgré tous les reportages sanguinolents et tous les ouvrages de 400 pages, on n’y comprend absolument rien.