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Une tête surmontée de cheveux blancs, le visage bruni par le soleil. Des pupilles sombres, attentives au moindre détail, brillent au fond des yeux de ce vieil homme fatigué. Les rides inscrites aux coins de ses paupières révèlent un détail important : cet homme se marre depuis toujours. « Je suis né et j’ai grandi dans cette ville. J’y ai vécu 53 ans. Je mourrai à Tomioka. »
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Aujourd’hui, c’est le deuxième anniversaire du grand tremblement de terre qui a frappé l’est du Japon le 11 mars 2011. Personne n’aurait jamais imaginé les conséquences de celui-ci : le désastre nucléaire de Fukushima Daiichi. L’une des premières régions à avoir été touchée s’appelle Tomioka, un village de la préfecture de Fukushima. Située à moins de 10 kilomètres de la centrale de Fukushima Daiichi, la ville souffre encore aujourd’hui d’un niveau anormalement élevé de radioactivité. Aujourd’hui, cet espace est toujours considéré comme une zone interdite à toute forme d’habitation.
Pourtant, un homme vit encore à Tomioka. Il s’appelle Naoto Matsumura, a 53 ans et est riziculteur comme son père, son grand-père et son arrière grand-père avant lui. Selon lui, « Tomioka a beau être un petit village, c’est une ville naturellement riche. Il y a les rivières, l’océan et les montagnes à proximité. On peut nager dans l’océan, pêcher dans les rivières et cueillir des légumes sauvages dans les montagnes. Sauf qu’aujourd’hui, tout ceci est impossible. »
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