Le RER est un petit bout de paradis
Photo:  KL152

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Le RER est un petit bout de paradis

On a suivi le crew Reptil dans sa soirée clandestine organisée dans un cimetière de trains aménagés pour l'occasion.

Depuis plusieurs années, les collaborations entre les grandes marques de textile et des graffeurs réputés se multiplient. Mais d’autres refusent de céder aux sirènes du mercantilisme et décident de créer leur propre marque de vêtement. En rapport avec leurs idéaux et les valeurs qui animent le milieu du graffiti. C’est le cas de la marque Reptil qui fêtait ses trois ans samedi 6 octobre. Pour l’occasion, une grande fête était organisée à Paris avec l'aide du collectif Microcosme, dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment, qui s’est révélé être un cimetière de RER. Tout un symbole quand on sait que les trains sont les terrains d’expression les plus convoités par les graffeurs.

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Deux RER ont été customisés : le premier a été vidé de tous ses sièges, puis transformé en dance floor, à la différence du second qui abritait un bar et un espace « détente ». Peu après minuit, près de 250 personnes ont déboulé sur ce spot underground – au sens littéral du terme – pour écouter les sets de rap du groupes 626 et 162, avant de danser et s’enivrer jusqu’aux aurores dominicales.

Reptil est bien plus qu’une marque de vêtement. C’est un véritable crew, dont les membres, venus de toute l’Europe, se sont réunis le temps d’une nuit de fête. « Etre Reptil c’est une philosophie de vie, explique un des membres du groupe. Ça veut dire qu’on ne se laisse pas bercer par le système, qu’on n’a peur de rien et qu’on ose tout ». Comme par exemple organiser une soirée clandestine dans un RER.

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