Music

VII n’a toujours ni Dieu ni maître

Lettre Morte Eloge de L’Ombre

Videos by VICE

Eloge de L’Ombre

Videos by VICE

Noisey : Eloge de l’Ombre est différent de ton précédent album, Culte, qui marquait selon toi, la fin d’un cycle. Tu as désormais une approche plus politisée et tu décris le morceau « Lit De Mort » comme étant celui qui t’as demandé le plus d’efforts et que tu considères comme ton plus abouti. Tu peux nous en parler ?
VII :
« », Chacun de tes albums aborde de nouveau sujets, tout en conservant ton style. Mais Eloge de l’Ombre semble être celui qui marque la plus grosse évolution. Tu y as beaucoup réfléchi ? Lettre Morte Culte Cet album ne représente-t-il pas aussi l’envie de toucher d’autres publics ? Sur tes morceaux tu as souvent joué avec le premier et le second degré, de manière assez évidente. Avec cet album on retrouve encore une imagerie forte comme sur le titre « Fleur D’Equinoxe » mais tu sembles vouloir te diriger vers des textes moins oniriques, plus axés vers certaines réalités. Eloge de l’Ombre Il y a pas mal de featuring sur le morceau « Chiens de Pavlov », avec Stratégie De Paix, LAX, Mydjack, NZO et Original Tonio. Tu peux nous parler d’eux ? Ni Oubli, Ni Pardon Souvent classé dans l’horrorcore, tu as parfois été comparé à Necro. Concernant le genre de manière plus générale, tu es bien éloigné de tous ces rappeurs masqués ou peinturlurés comme Insane Clown Posse ou Twiztid. Comment définirais-tu ta musique ? En parlant de références, on a souvent pointé les tiennes, du metal au cinéma d’horreur, pour marquer ta différence avec le reste de la scène rap mais ce qu’il y a d’intéressant c’est aussi la manière dont tu t’en es servi pour composer tes titres et t’exprimer. Ce sont des domaines qui t’offrent encore de l’inspiration ? D’ailleurs, comment travailles-tu tes instrus ? Eloge de l’Ombre Tu as sorti un livre, Les Fleurs de Lazare, un roman dans lequel tu narres les déboires du jeune Joseph, adolescent qui mène une vie chaotique mais dont les affres vont lui faire rencontrer la jeune Irina. Comment t’es venue l’idée de ce bouquin et de quelle manière a tu abordé son écriture ? Il y a des auteurs qui t’ont inspiré ? Tu en as un autre de prévu ? Tes textes sont constamment empreints de poésie et, tout comme dans ton roman, on sent ton amour des mots et des phrases bien tournées. Dans ton titre « Les Armes Miraculeuses», tu parles d’ailleurs de l’importance que tu donnes à la culture. L’écriture est ta phase de travail préférée ? Tu gères le label Rap and Revenge. Après Faycal avec qui tu avais tapé des featuring et 1984 que tu as produit, tu as sorti cette année le disque de Beyond the Grave qui comprend justement l’un des membres de 1984. Comment se passe la gestion de ton label et le choix des artistes avec qui tu collabores ? Le morceau « Le Masque de Nô » évoque la notoriété. Tu es toujours resté éloigné de la scène française, que ce soit dans ton approche musicale ou ta présence dans les médias. C’est une manière de garder ton indépendance ? Tu donnes assez peu de concerts. C’est un choix ? Allez, parce que j’ai quand même un peu envie de te parler ciné … Au niveau de tes influences tu as un penchant pour la vieille école de l’horreur, notamment la vague italienne des Fulci, Argento, Bava, ou les américains comme Romero ou Craven ? Tu continues de regarder ce qui ce fait actuellement dans le genre ? Maniac House Of The Devil Martyrs A L’intérieur Saw Paranormal Activity